Lutte contre le terrorisme: Simon Compaoré apporte du réconfort dans le Sahel

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Publié le mercredi 12 avril 2017 | AIB

© Ministère par D.R
Ministre de la Sécurité dans la région du Nord : encourager les forces de défense et de securité
Le ministre en charge de la sécurité a entrepris le 8 avril 2017, une tournée dans le nord du pays. Simon Compaoré et sa délégation étaient à Yako, Gourcy, Ouahigouya, Yensé, Banh, Titao et Solé ou ils se sont entretenus avec les forces de défense et de sécurité

Ouagadougou - Le ministre de la Sécurité, Simon Compaoré était, hier lundi, dans la région du Sahel pour y apporter du réconfort aux populations et aux Forces de défense et de sécurité (FDS), face à la menace terroriste dans ladite localité, a-t-on appris de source gouvernementale.

Selon un communiqué du Service d’information du gouvernement (SIG), rendu public mardi, au 3e jour de sa tournée, le ministre d’Etat, ministre de la Sécurité Simon Compaoré, était le lundi 10 avril 2017, dans le Sahel, notamment, dans les localités de Tongomael, Gorgadji, Aribinda, Dori, etc.

L’écrit précise qu’à chaque étape, le ministre Compaoré a eu un message de félicitation, d’encouragement et de réconfort à l’endroit des Forces de défense et de sécurité(FDS), et les a exhortés à un esprit de solidarité entre elles et les autres corps de la région.

«A l’endroit des forces vives des localités visitées, le ministre d’Etat les a invité à plus de cohésion et à toujours collaborer avec les forces de défense et de sécurité. Aux enseignants et élèves, il les a rassurés des mesures de sécurité prises pour que les activités pédagogiques se déroulent normalement et en toute quiétude », note le communiqué du SIG.

Et le document de conclure que «c’est avec enthousiasme que les populations et les autorités locales de la région du Sahel ont accueilli la visite de Simon Compaoré, qui n’a pas manqué de renforcer les capacités opérationnelles des unités visitées».

Le ministre Simon Compaoré a entamé, samedi dernier, une tournée dans les régions du Nord et du Sahel du Burkina Faso.

Cette zone du pays, frontalière avec le Mali, essuie depuis 2015, des attaques terroristes à répétition.

La plus meurtrière pour l’armée burkinabè, est celle ayant coûté la vie à douze soldats, lorsqu’une quarantaine d’assaillants ont attaqué, au petit matin du 16 décembre 2016, le poste militaire de Nassoumbou, localité située à 45 kilomètres au Nord de Djibo et à une trentaine de kilomètres de la frontière malienne.

Agence d’information du Burkina

ak/ss