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© Ministère par D.R
Visite du chantier de réhabilitation de la section urbaine de la RN 04 par le ministre des Infrastructures Le ministre des infrastructures, Eric Bougouma, a visité le chantier de réhabilitation de la section urbaine de la RN 04, qui est exécuté à Ouagadougou, le vendredi 7 avril 2017 |
A la tête d’une forte délégation, le ministre en charge des infrastructures, Eric Bougouma, a visité, le vendredi 7 avril 2017 à Ouagadougou, le chantier de la section urbaine de la Route nationale n°4 (axe Ouagadougou-Fada N’Gourma). A l’issue de sa tournée, il a dressé un bilan satisfaisant de l’évolution des travaux.
Au terme des travaux, la section urbaine de la Route nationale n°4 (RN4 : axe Ouagadougou-Fada N’Gourma) sera la plus belle avenue du Burkina Faso. C’est en substance ce qu’a laissé entendre le ministre des Infrastructures, Eric Bougouma, qui est allé s’enquérir de l’état d’avancement des travaux, le vendredi 7 avril 2017. A en croire le chargé du contrôle et de la surveillance du projet, Tiraogo Hervé Ouédraogo, le tronçon va quadrupler sa largeur actuelle et présentera une physionomie plus moderne à la fin de la réhabilitation. En effet, a-t-il justifié, le projet comprend plusieurs ouvrages d’envergure et innovants. Il s’agit, entre autres, de la construction de voies principales, de voies de contre-allées, de deux passerelles pour piétons et d’un échangeur à l’intersection de la RN4 et de la RN3 (axe Ouagadougou-Kaya). Le plan de la réhabilitation de cette section, selon M. Ouédraogo, a été choisi de sorte à faciliter l’accès à l’hôpital Yalgado et à l’Ecole nationale de santé publique (ENSP).
Estimé à 36% alors que le délai imparti est déjà consommé à 61% environ, le taux d’exécution physique des travaux accuse un retard dont la responsabilité n’incombe pas à l’entreprise COGEB Internationale, chargée du chantier. En effet, aux dires de M. Ouédraogo, la signature tardive du décret d’utilité publique devant autoriser le début des travaux, justifie en partie, ce faible taux d’avancement.
Plus de 24 milliards F CFA pour réhabiliter le tronçon
Néanmoins, le ministre Bougouma s’est dit confiant. «Nous avons constaté que les travaux se déroulent bien et nous en sommes satisfaits. Nous osons croire à un début d’achèvement des travaux essentiels sur cette chaussée d’ici février 2018», a-t-il souhaité. Ce vœu semble avoir eu l’assentiment des ingénieurs. A écouter Tiraogo Hervé Ouédraogo, COGEB Internationale a mobilisé les moyens techniques et humains nécessaires pour rattraper le retard quand bien même, a-t-il mentionné, l’équipe est confrontée à quelques obstacles.
Il s’agit, a-t-il fait savoir, des contraintes liées au redéploiement des ouvrages bordant la section et réalisés par l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), la Société nationale burkinabè d’électricité (SONABEL) et les structures de télécommunication. Outre ces difficultés qui sont de nature à ralentir l’avancement des ouvrages, il a souligné les nombreux désagréments causés aux riverains «puisque l’entreprise est obligée de garder la circulation, tout en travaillant».
Le contrôleur Ouédraogo a, toutefois, rassuré que toute l’équipe est à pied d’œuvre pour satisfaire les autorités et les populations, tant sur le plan de la qualité de la prestation que sur celui du respect du délai de février 2018.
Par ailleurs, le ministre Bougouma a salué, d’une part, la bonne collaboration entre la mission de contrôle et les agents du ministère et, d’autre part, le bon état d’esprit de COGEB Internationale qui, selon lui, s’est engagée pleinement à respecter les normes techniques et les prescriptions du décret d’utilité public. Le projet de réhabilitation de la section urbaine de la RN4 est cofinancé à plus de 24 milliards de F CFA par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et l’Etat burkinabè. La fin des travaux est prévue pour le premier trimestre de l’année 2018.
Joanny SOW
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