Ibrahim Malam Dicko, un prédicateur radical de Djibo, donne du fil à retordre aux services de sécurité burkinabè. Aux dernière nouvelles, il se cache juste derrière la frontière avec le Mali.
Ibrahim Malam Dicko, la nouvelle figure du jihadisme local, était déjà connu des services burkinabè sous le régime de Blaise Compaoré.
Selon un responsable de la lutte antiterroriste à Ouaga, celui qui multiplie les attaques dans sa province natale du Soum (Nord), près de la frontière malienne, avait été décrit comme « radicalisé et dangereux » par les renseignements intérieurs, alors sous la coupe du général Gilbert Diendéré. « Il allait et venait librement entre le Burkina et le Mali », ajoute notre source.
Arrêté par les militaires français en septembre 2013 dans la région de Tessalit (extrême nord du Mali) avec une vingtaine de talibés et une importante somme en euros – il était suspecté de vouloir rejoindre Ansar Eddine –, Malam a été détenu pendant deux ans à Bamako par la Sécurité d’État avant de revenir fin 2015 dans le Soum.
Aussitôt retrouvé, aussitôt disparu
En 2016, il est apparu sur les écrans radars de l’Agence nationale de renseignement (ANR), les nouveaux services burkinabè, mais a réussi à s’implanter dans une forêt de la zone de Mondoro, en territoire malien, juste de l’autre côté de la frontière.
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