Le Secrétariat international de l’initiative pour la transparence dans les industries extractive (ITIE) basé à Oslo en Norvège, procédera au cours de ce mois d’avril à l’évaluation des efforts du Burkina Faso en matière de mise en œuvre de l’ITIE et de respect des exigences de la Norme ITIE en vue de garantir la transparence dans son secteur extractif notamment minier, a appris APA auprès du ministère des Mines.
Depuis son adhésion (en 2008) à cette initiative considérée comme une « Norme Internationale » de bonne gouvernance dans le secteur extractif, c’est la deuxième fois que le Burkina Faso se soumet à un tel exercice d’évaluation.
La première évaluation, effectuée en avril 2011, avait révélé que le Burkina Faso avait accompli des progrès significatifs sans pour autant atteindre la Conformité à l’ITIE.
L’évaluation, un mécanisme indépendant et externe, porte sur l’appréciation de l’ensemble des efforts menés par les pays adhérant à l’ITIE, en matière de mise en œuvre et de respect des exigences de la Norme ITIE.
A cet effet, le Secrétariat international de l’ITIE dépêchera au Burkina Faso des experts qui parcourront des contrées du pays ainsi que certaines zones minières pour s’imprégner du degré d’engagement aussi bien de l’Etat burkinabè, des sociétés minières que de la société civile dans le processus de mise en œuvre de l’ITIE dans le pays tel que le recommande l’ITIE.
Le rapport de validation des experts de l’ITIE permettra de statuer sur le sort du Burkina Faso en matière de respect des exigences de l’ITIE.
En fonction des progrès accomplis, le Burkina Faso peut être confirmé pays conforme, suspendu de l’ITIE ou radié de la liste des pays mettant en œuvre l’ITIE.
TT/cat/APA