Depuis un certain temps, des rencontres, des messages et des appels incitant à la grève se font de plus en plus insistants, impliquant une suspension de cours dans les établissements secondaires de Bobo, à la date du mardi 11 avril 2017, relatif à l’affaire Mabucig (Manufacture burkinabè de la cigarette) en justice actuellement.
Mais les élèves de Bobo- Dioulasso, du moins l’Association des élèves et étudiants pour l’émergence du Faso (AEEEF), à l’occasion d’une conférence de presse tenue le 6 avril 2017, met en garde contre « tout mouvement de grève, toute perturbation de cours en cette période de fin d’année et surtout des examens ».
Les élèves se démarquent de tout mouvement de grève de nature à perturber les cours et demandent à leurs camarades de poursuivre normalement les cours à la date du 11 avril.
L’AEEEF, selon son président Omar Traoré, s’est dit contre « la faillite d’une entreprise nationale… et l’asphyxie de notre économie », quoique le tabac soit nuisible, dit-elle. « Nous ne sommes pas prêts à mener une lutte qui sera à la base de la faillite d’une entreprise nationale afin de favoriser l’introduction de produits étrangers de qualité douteuse sur notre marché national, ce qui pourrait être à l’origine de l’asphyxie de notre économie et en mettant plus en jeu la santé de notre population », Omar Traoré.
Serge Maurille (correspondant à Bobo- Dioulasso)