La diaspora burkinabè a transféré au pays, plus de 96 milliards de FCFA en 2011

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Publié le vendredi 7 avril 2017 | AIB

© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré. Photo : Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori, ministre de l’économie, des finances et du développement

Ouagadougou - La diaspora burkinabè a envoyé au pays, plus de 96 milliards de FCFA en 2011, une preuve que les migrants peuvent contribuer grandement au développement socioéconomique du Burkina Faso, ont relevé jeudi des experts.

«Selon une enquête réalisée par la BCEAO sur les envois des fonds des travailleurs migrants, le montant total des transferts reçus, passant par le circuit formel en 2011, s’établissait à 96 milliards 420 millions 041 mille 967 FCFA, soit 18,7% des recettes fiscales mobilisées, en fin septembre de la même année».

Ce passage est tiré de «la note de cadrage technique» du premier Forum national sur la migration et le développement, ouvert jeudi matin sous le thème : «développement économique et social du Burkina Faso : quelles contributions de la diaspora ?».

La même note précise que la migration apporte également des bénéfices immatériels moins visibles, à même de stimuler les échanges commerciaux, le transfert de compétences, de valeurs et d’innovations.

«Les questions migratoires ne sont pas seulement l’image qu’on nous sert à travers les médias, de voir des jeunes qui sont phagocytés par la mer. Mais c’est de voir le potentiel de développement économique et social que cette diaspora peut représenter pour nos pays», a affirmé la ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Hadizatou Rosine Coulibaly, à l’ouverture des travaux.

Le représentant de la diaspora burkinabè, Poda Rogation dit espérer «qu’à l’avenir, la contribution de la diaspora du Burkina, sera optimale et pourra véritablement s’inscrire dans la dynamique du développement du Burkina Faso».

Pour le Directeur du Bureau de la Coopération Suisse, Jean-Bernard Dubois, la migration est un phénomène qui touche toutes les nations et tous les groupes sociaux, à un moment ou à un autre de leur histoire.

«Nous devons en tenir compte et considérer la mobilité des populations comme un potentiel pour le développement», a ajouté M. Dubois.

Le premier Forum national sur la migration et le développement qui se referme vendredi après-midi à Ouagadougou, connaitra plusieurs panels.

Ce sont notamment, «Développement économique et social du Burkina Faso : opportunités et créneaux d’investissements pour la diaspora», «Transferts de fonds et autres ressources de la diaspora burkinabè : comment augmenter leur volume et leur impact sur le développement ?» et «Gestion des migrants de retour : état des lieux et perspectives».

Agence d’Information du Burkina

fo/ata