Au cours d’une conférence de presse organisée à l’issue d’une visite sur le chantier des travaux de Ziga II, il est ressorti que l’eau coulerait en abondance des robinets à compter du 1er avril 2017. Avec la mise en œuvre de Ziga II, c’est une production additionnelle de 99 000 m3/jour qui est prévue, ce qui comble le déficit de 45 000 m3/jour.
Cette sortie médiatique des responsables de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) a rassuré les habitants de la capitale, habitués qu’ils sont aux pénuries régulières. Leur satisfaction a cependant été de courte durée, puisqu’à la date indiquée, plusieurs quartiers de Ouagadougou ont connu des coupures d’eau toute la journée. Et ceux chez qui l’eau coulait ont remarqué une baisse du débit.
Contrairement à ce qui avait été dit lors du point de presse, l’ONEA n’a pas tenu sa promesse. Cela a fait dire à plus d’un qu’il ne s’agissait que d’un poisson d’avril. Les Ouagalais auraient bien compris qu’on leur coupe le précieux liquide avant la date annoncée, du fait des travaux de rinçage des canalisations et des refoulements, mais qu’on les prive d’eau potable après cela les laisse désemparés. Ils osent seulement croire que la nationale de l’eau rectifiera rapidement le tir pour éviter à la population les affres des pénuries d’eau vécues l’année dernière pendant la période de grande chaleur.
Vivement donc de l’eau en abondance comme promis !
La Rédaction