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Burkina Faso : l’opposition va manifester contre "la dégradation de la situation"
Publié le mercredi 5 avril 2017  |  AfricaNews
Assemblée
© aOuaga.com par A.O
Assemblée générale du Réseau libéral africain : Zéphirin Diabré et Gilbert Ouédraogo au rapport
Mercredi 29 mars 2017. Ouagadougou. Les présidents de l`UPC (Union pour le progrès et le changement, opposition), Zéphirin Diabré, et de l`ADF-RDA (Alliance pour la démocratie et la fédération-Rassemblement démocratique africain, opposition), Gilbert Noël Ouédraogo, ont animé une conférence de presse pour faire le bilan de l`assemblée générale du Réseau libéral africain tenuei du 22 au 25 mars dernier à Nairobi au Kenya. Photo : Zéphirin Diabré, président de l`UPC




Samedi 29 avril, l’opposition burkinabè sortira de ses gongs. A l’appel de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) de Zéphirin Diabré, l’opposition politique et ses partisans du pays sont appelés à manifester de manière pacifique le samedi 29 avril 2017.

Engagée dans des actions de mobilisation et de protestation contre le régime du président Marc Roch Christian Kaboré, l’UPC entend par ce meeting qui se tiendra à la Maison du Peuple de Ouagadougou, décrier “la dégradation de la situation de notre pays, résultat de l’incapacité du MPP et de ses alliés à régler les problèmes des Burkinabè”, annonce un communiqué du parti.

Passé sa première année de mandat, le président Kaboré est sous le feu des critiques. L’opposition lui reproche notamment une gestion “chaotique” et d‘éprouver de “réelles difficultés à incarner la fonction” de chef de l‘État.

Dans un mémorandum publié par l’UPC, un tricéphalisme au sommet était du reste dénoncé, pointant une gouvernance informelle du président du Parlement et patron du parti au pouvoir Salifou Diallo et du ministre de l’Intérieur Simon Compaoré, avec le président Kaboré.

A cela, les leaders de l’opposition relèvent la “bureaucratie” de l’actuel gouvernement “qui passe son temps à signer des papiers, des accords” dans un pays où la corruption prend de l’ampleur.

Des accusations forcément rejetées par Ouagadougou qui clame avoir mobilisé 28 milliards d’euros pour financer un plan de développement élaboré sur quatre ans, jusqu’en 2020.


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