Le Secrétariat international de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) basé à Oslo en Norvège, procèdera au cours de ce mois d’avril 2017, à la deuxième évaluation des efforts du Burkina Faso en matière de mise en œuvre de l’ITIE et de respect des exigences de la norme ITIE. Depuis 2008, date d’adhésion du Burkina Faso à cette initiative considérée comme une « norme internationale » de bonne gouvernance dans le secteur extractif, c’est la deuxième fois que notre pays se soumet à un tel exercice d’évaluation.
Le premier exercice de « validation, opéré en avril 2011, avait révélé que le Burkina Faso avait accompli des progrès significatifs sans pour autant atteindre la conformité à l’ITIE. C’est pourquoi la candidature du pays avait été renouvelée pour une période de 18 mois. Une période au cours de laquelle des mesures correctives avaient été engagées pour permettre au Burkina Faso de devenir en février 2013 un pays conforme à l’ITIE.
En rappel, c’est en raison de son important potentiel minier, que le Burkina Faso a décidé en 2008 d’adhérer à l’ITIE, avec pour objectif essentiel de garantir une saine exploitation des ressources minières et de s’assurer que les recettes tirées de l’exploitation de l’or, du zinc et du manganèse, contribuent effectivement à l’amélioration des conditions de vie des populations.
DCPM/ MINEFID