Au Burkina Faso, tous les accusés dans le procès de l'attaque du dépôt d'armes de l'armée de Yimdi sont passés devant le tribunal. Plusieurs armes de guerre saisies entre les mains du présumé cerveau de l’attaque, le sergent-chef Ali Sanou, ont été présentées à la Cour. Des contradictions sur le fil des événements de cette nuit du 21 au 22 janvier 2017, entre les gardes qui étaient en faction devant le dépôt d’armes et les assaillants, des soldats de l'ex-Régiment de sécurité présidentiel, ont été relevées par les avocats. Les réquisitions et les plaidoiries commencent ce mardi 4 avril 2017 à Ouagadougou.
Alors que l'adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef du poste de Yimdi la nuit de l'attaque du dépôt d'armes, du 21 au 22 janvier 2017, relate comment les faits se sont déroulés et à quel moment il a demandé à ses éléments de se retirer, l'un de ses agents affirme que plusieurs soldats, pris par surprise, ont paniqué et abandonné le site.
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