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Traité d’amitié et de coopération ivoiro-burkinabè : Les deux parties satisfaites de sa mise en œuvre
Publié le lundi 3 avril 2017  |  Sidwaya
Coopération
© Ministère par D.R
Coopération ivoiro-burkinabè : les rideaux sont tombés sur les travaux des experts
La cérémonie de clôture de la 1ère réunion du Comité conjoint de suivi et d’évaluation des décisions et recommandations du Traité d’Amitié et de Coopération entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso est intervenue dans la matinée du 31 mars 2017 à Bobo Dioulasso




Le Comité conjoint de suivi et d’évaluation des décisions et recommandations du Traité d’amitié et de coopération entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, a tenu du 29 au 31 mars 2017 à Bobo-Dioulasso, sa première réunion. Au terme des trois jours de travaux, les deux pays ont adopté et signé un rapport conjoint.

Les rideaux sont tombés sur la 1re réunion du Comité conjoint de suivi et d’évaluation des décisions et recommandations du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la république de la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, le vendredi 31 mars 2017 à Bobo-Dioulasso. Durant les trois jours de travaux, les experts des parties ivoirienne et burkinabè ont procédé à l’évaluation de la mise en œuvre des décisions et recommandations dans les domaines des infrastructures routières et ferroviaires, de la sécurité, de la libre circulation des personnes et des biens, de la jeunesse, entre autres. Les deux délégations étaient conduites par Alpha Barry, ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’extérieur et Marcel Amon-Tanoh, ministre des Affaires étrangères de la Côte d’Ivoire. Au terme des travaux, les deux chefs de délégation ont adopté et signé le rapport conjoint de la 1re réunion du Comité conjoint de suivi et d’évaluation des décisions et recommandations du Traité d’amitié et de coopération entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. En effet, ils ont noté, avec satisfaction, les avancées « significatives » dans la réalisation des grands projets du TAC. Il s’agit notamment des projets de construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou et de réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya et son prolongement à Tambao. A ce titre, Marcel Amon-Tanoh a laissé entendre que ces projets ne peinent pas à avoir le jour contrairement à ce que certains croient. « Chaque partie travaille soit à la réhabilitation des tronçons de cet axe, soit au bitumage de nouveaux axes », a-t-il indiqué. A l’en croire, la Côte d’Ivoire a déjà lancé les travaux du tronçon Yamoussoukro-Tiébissou, long de 50 Km. «Pour le reste, il y a des financements qui ont été acquis pour des études de faisabilité qui sont en cours», a-t-il signifié. Du côté burkinabè, à peu près 600 km sont concernés, pour un coût estimé à 1 200 milliards de FCFA. Selon Alpha Barry, c’est la phase de pré-qualification des entreprises. «Nous allons sélectionner une première liste d’entreprises qui peuvent réaliser le projet. Nous avons décidé de sectionner le projet en plusieurs tronçons et le premier tronçon concerne Ouagadougou-Koudougou d’environ 110 km et va être réalisé sous la forme de Partenariat public-privé (PPP)», a-t-il expliqué.


La libre circulation des biens et des personnes, une réalité


La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ont convenu de réduire davantage les points de contrôle, de lutter contre les tracasseries routières, en vue d’assainir le corridor. Depuis la fin de la crise post-électorale de 2011, la fluidité routière est bien meilleure et la sécurité sur le corridor Ouagadougou-Abidjan s’est sensiblement améliorée, a fait savoir le chef de la délégation ivoirienne, Marcel Amon-Tanoh. «Nous continuons à faire en sorte que la libre circulation des biens et des personnes se fasse dans les meilleures conditions possibles», a ajouté le chef de la diplomatie ivoirienne. En outre, les chefs de la diplomatie se sont engagés à œuvrer de concert, afin de lutter contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière. Pour le premier responsable de la diplomatie burkinabè, le TAC ne doit pas être seulement quelque chose de politique, mais il doit être concret au niveau des Etats et surtout au niveau des populations. C’est pourquoi, il a annoncé la mise en place d’un fonds pour la jeunesse, pour la femme et la jeune fille. «Nous travaillons à concrétiser la mise en place effective de ce fonds qui va permettre de financer des activités de jeunesse à la fois culturelles, associatives mais également des activités économiques», a-t-il poursuivi. La question judiciaire a aussi été évoquée lors cette rencontre. Pour Marcel Amon-Tanoh, les justices de deux pays sont indépendantes, et agissent indépendemment des pouvoirs politiques. Il existe, entre les deux Etats, une bonne coopération en matière de justice, a-t-il conclu. Les deux parties se retrouveront en juillet 2017 pour la tenue, à Ouagadougou, de la VIe conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération entre les deux pays.


Boudayinga J-M THIENON
Eric Babou
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