Les quotidiens burkinabè ont évoqué ce vendredi des sujets relatifs à la justice, aux médias et surtout à la politique, marquée par la rentrée politique du Parti de l’indépendance total, du travail et de la justice (PITJ).
«Rentrée politique du PITJ : +Le Burkina a mal et court vers la catastrophe+», affiche en sa manchette, Aujourd’hui au Faso qui reprend ainsi les propos de Soumane Touré, secrétaire général du PITJ.
De son côté, Le Pays, un autre quotidien privé arbore : «Soumane Touré pour la dissolution de l’Assemblée nationale et du gouvernement».
Quant au journal Le Quotidien, il cite le secrétaire général du PITJ qui a déclaré lors de la rentrée politique que «nos FDS (Forces de défense et de sécurité, Ndlr) sont en bonne voie de privatisation et d’éclatement en milices privées».
Le même confrère évoque le procès relatif à l’attaque de la poudrière de Yimdi, en mentionnant que «des procès-verbaux (sont) remis en cause».
Parlant de ce sujet, Sidwaya, le quotidien national reprend à sa Une, les propos de Issaka Ouédraogo, l’un des inculpés qui a affirmé, hier jeudi, lors de sa comparution, que «des gendarmes ont fait irruption dans mon domicile et violenté mes femmes et mes enfants».
Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, cite un autre inculpé qui dit que «On m’a emmené à Ouagadougou menotté comme King Kong».
Pour sa part, Aujourd’hui au Faso fait remarquer que les comparutions des inculpés dans le dossier relatif à l’attaque de la poudrière de Yimdi, se sont poursuivies, hier jeudi 30 mars 2017 au tribunal militaire de Ouagadougou.
«En ce troisième jour, sept accusés ont comparu dont Issaka Ouédraogo, impliqué, à lui seul, dans trois dossier », rapporte le journal.
Ce journal évoque également la rencontre entre le Chef de file de l’opposition politique (CFOP) Zéphirin Diabré et une délégation de la Société des éditeurs de la presse privée (SEP), hier à Ouagadougou.
Selon Aujourd’hui au Faso, à propos des factures impayées de la presse privée par l’Etat, la SEP a trouvé «un avocat nommé…Diabré», précisant que la rencontre a permis d’échanger sur l’encours des créances de l’Etat aux médias privés.
A ce sujet, L’Observateur Paalga mentionne en guise de manchette : «Dettes de l’Etat envers les médias : Conférence de rédaction avec Zéphirin Diabré».
A en croire Le Quotidien, Zéphirin Diabré estime que «c’est une obligation, l’Etat doit trouver la solution», à propos des factures des médias en souffrance auprès de l’Etat burkinabè.
ALK/od/APA