Le président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo, a reçu en audience, le mercredi 29 mars 2017, à Ouagadougou, une délégation de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER). Les échanges ont, entre autres, porté sur la réconciliation des filles et fils du Burkina Faso.
La Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER) poursuit son plaidoyer sur l’entente nationale. Le mercredi 29 mars 2017, une délégation du regroupement est allée échanger autour de la question avec les élus nationaux, à Ouagadougou. A leur sortie d’audience, le chef de la délégation, Gilbert Noël Ouédraogo, de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/ Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) a décliné l’objet de leur visite. «Nous sommes venus présenter la CODER mais également demander l’appui et le concours de la représentation nationale pour faire de la réconciliation nationale une réalité dans le pays», a-t-il indiqué.
A l’écouter, cette démarche était nécessaire dans la mesure où les députés, en plus de légiférer sur les questions d’intérêt général, représentent le peuple lui-même.
Des échanges avec le premier responsable de l’institution, le chef de la délégation de la CODER a confié qu’il leur a été demandé de soumettre un mémorandum à l’Assemblée nationale pour examen de la question. Il a aussi fait savoir qu’ils ont convenu de la nécessité de fonder la démarche vers la réconciliation sur « la sincérité et l’implication du peuple ». A ce sujet, le président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo, a souligné qu’il s’agit là de deux impératifs à l’aboutissement d’une réconciliation « par et au profit » du peuple. De son point de vue, la démarche «ne doit pas s’apparenter à une entente entre politiciens, ni entre groupes d’intérêts particuliers». Et c’est pourquoi, il dit inviter les membres de la CODER à agir dans l’intérêt général et avec toutes les composantes du pays.
Pour ce qui est de la requête faite à l’Assemblée nationale, M. Diallo a promis le soutien de l’institution, estimant que le résultat escompté va de pair avec les objectifs de l’hémicycle. D’ailleurs, il s’est félicité de l’occasion èdonnée aux différents groupes parlementaires de se pencher sur la question de la réconciliation nationale. Il a félicité ses hôtes avant de les inviter à poursuivre leur plaidoyer auprès d’autres instances pour l’entente entre les peuples et l’ancrage démocratique au Burkina Faso.
Mamady ZANGO