Les quotidiens burkinabè ont largement commenté ce mercredi, l’actualité relative à la justice, notamment le procès concernant l’attaque de la poudrière de Yimdi, débuté la veille au Tribunal militaire de Ouagadougou.
«Attaque de la poudrière de Yimdi: Le sergent-chef Ali Sanou et une vingtaine de soldats à la barre», affiche en manchette le journal Le Quotidien.
« Comme attendu après celui du caporal Mady Ouédraogo et autres, le procès du sergent-chef Ali Sanou et ses complices, arrêtés dans le cadre de l’attaque de la poudrière de Yimdi survenue dans la nuit du 21 au 22 janvier 2016, s’est ouvert le mardi 28 mars 2017, à la justice militaire de Ouagadougou».
De son côté, Le Pays, un autre quotidien privé, arbore à sa Une: «Les auditions ont commencé, les exceptions de nullité soulevées par la défense rejetées».
Pendant ce temps, Sidwaya, le quotidien national laisse lire: «Attaque de la poudrière de Yimdi : 22 ex-RSP (soldats du Régiment de sécurité présidentielle, dissous en octobre 2015, Ndlr) à la barre».
Le journal rapporte que le caporal Abdoul Nafion Nébié, né le 28 mai 1988, a été le premier à être appelé à la barre, ajoutant que l’inculpé a plaidé coupable pour les faits de désertion en temps de paix.
«Par contre, s’agissant de la détention illégale d’armes et de munitions, le caporal Nébié a plaidé non coupable, niant en bloc les informations contenues dans les dépositions faites auprès de l’officier de police judiciaire ou pendant les enquêtes préliminaires à la gendarmerie», renseigne Sidwaya.
Quant à Aujourd’hui au Faso, il mentionne en première page : «Le caporal Abdoulaye Nébié reconnait un seul chef d’accusation : désertion en temps de paix».
Selon ce journal, un des 22 accusés, à savoir le caporal Nébié, appelé à la barre pour répondre des chefs d’accusation portés contre lui, a plaidé coupable, en ce qui concerne la désertion en temps de paix, mais a réfuté les quatre autres.
L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, fait remarquer que cet autre procès dans lequel les anciens éléments du RSP sont à nouveau à la barre devra permettre de statuer sur le sort de 22 militaires dont un sera jugé par contumace.
L’Obs revient sur la première journée d’audience de ce procès d’assises où les accusés sont poursuivis pour «complot militaire, détention illégale d’armes et de munitions de guerre, désertion en temps de paix, violences et voies de faits, etc. »
ALK/od/APA