Le procès pour « complot militaire » de 20 soldats burkinabè, qui avaient attaqué un dépôt d’armes en janvier 2016, s’est ouvert mardi 28 mars au tribunal militaire de Ouagadougou en présence des principaux accusés.
Ils sont une vingtaine dans le box des accusés, pour la plupart issus de l’ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP). Ils sont accusés d’avoir désarmés et ligotés les gardes d’un dépôt d’armes des forces armées burkinabè dans la nuit du 21 au 22 janvier 2016 avant d’emporter plusieurs armes.
Ils sont poursuivis pour complot militaire, détention illégale d’armes et munition de guerre, et désertion en temps de paix. Ils encourent la prison à vie.
« Nous allons plaider les faits, le droit, par rapport à un contexte général qui était assez trouble, explique maître Bruno Fako Ouattara, conseil du principal accusé dans cette affaire. Tout le contexte, les circonstances de ces éléments-là, il faudrait vraiment les analyser. Et prendre en compte l’ambiance générale qu’il y a eu à ce moment-là…. »
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