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© Autre presse par DR
La cérémonie de sortie de la 11e promotion du Centre de formation des jeunes filles de Lafiabougou a eu lieu le samedi 14 juin 2014 à Bobo-Dioulaaso |
L’Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB) a procédé, le 23 mars 2017 à Banfora, au lancement de la 12e édition de ses séries de formations islamiques dans les 45 provinces du Burkina Faso. Présidée par la haut-commissaire de la province de la Comoé, cette initiative s’est déroulée sous le thème : « L’incivisme en milieu scolaire et estudiantin : quelles solutions pour la jeunesse musulmane ? ».
Les séries de formations islamiques dénommées « Séminaires provinciaux de formation islamique » (SEPROFI), ont été instituées depuis la création de l’Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB), dans le but de répondre à un besoin de formation de ses militants, et de façon générale, de la jeunesse. C’est ce qu’a déclaré Yaya Dama, président de l’AEEMB. Par ailleurs, a-t-il noté, ces sessions se veulent un cadre « approprié de fraternisation, d’épanouissement, d’échanges et de renforcement de la spiritualité », et offrent au jeune musulman, une préparation à l’exercice de son devoir. D’où le thème retenu cette année, et qui porte sur l’incivisme grandissant en milieu scolaire. Exemple à l’appui, Yaya Dama s’est interrogé sur la capacité de l’école française à juguler l’incivisme et sur le rôle que doivent incarner les jeunes musulmans scolaires ou étudiants. Face à la situation de la sécurité au Burkina Faso, le président de l’AEEMB a saisi l’occasion pour exhorter ses membres à l’union sacrée et à réciter le « zikr » afin qu’Allah éloigne le Burkina Faso de ce spectre. Pour sa part, le parrain Tidjane Koussoubé a insisté sur les retombées de ces formations sur les jeunes musulmans qui, selon lui, visent à les outiller sur divers aspects de la religion et de la vie. Il a exhorté les parents à avoir plus de regard et d’attention à la formation académique et spirituelle de leurs progénitures. Même son de cloche du côté de la haut-commissaire de la province de la Comoé, Salimata Dabal. Elle s’est félicitée de la démarche de l’AEEMB, et surtout du choix du thème qu’elle a qualifié d’actualité. Pour l’édition 2017, 200 jeunes ont pris part à ces séries de formations islamiques provinciales à Banfora, et 6 000 au plan national. Ponctuées par des séances de formations, des sketchs, des enseignements sur la pratique de l’islam et le comportement des jeunes musulmans face à l’incivisme, elles ont pris fin le 28 mars 2017.
Frédéric OUEDRAOGO
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