l’ISTIC : le ministre de la Communication encourage les étudiants

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Publié le lundi 27 mars 2017 | Sidwaya

© aOuaga.com par A.O
Projet Faso médias : l`heure du bilan
L`Union nationale de l’audiovisuel libre du Faso (UNALFA) a organisé, les 20 et 21 septembre 2016 à Ouagadougou, un atelier pour faire le bilan du projet Faso médias débuté en février 2015. Photo : Rémis Fulgance Dandjinou, ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement

L’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) organise du 24 au 27 mars 2017, les soutenances de fin de formation de ses 32 élèves conseillers des sections journalisme et technique. Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, qui a procédé à l’ouverture officielle, a félicité la direction de l’Institut pour ses efforts d’amélioration des curricula de formation.

Depuis l’année académique 2015-2016, l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) a engagé la rénovation de ses locaux, mais aussi une « révolution » de son système pédagogique. C’est donc dans un institut qui a fait peau neuve que les 32 élèves-conseillers en sciences et techniques de l’information et de la communication, au bout de 30 mois de formation (2014-2017), soutiennent leur mémoire, du 24 au 27 mars 2017. Selon le ministre de la Communication, Rémis Fulgance Dandjinou, qui a procédé à l’ouverture officielle de ces soutenances, sa présence se justifie d’une part par le fait qu’une bonne partie d’entre eux se retrouveront dans les médias, notamment les médias de service public. De l’autre, elle constitue un signe d’encouragement à l’ISTIC qui, ces dernières années, a fait un effort pour se mettre au niveau des écoles de formation professionnelle en mettant ses locaux à niveau, en étant à l’écoute des besoins des étudiants et surtout en ayant une réflexion « très prononcée » sur l’ensemble des formations à dispenser. Et de poursuivre que la direction de l’ISTIC a une approche innovante, en créant de nouvelles filières comme celle des Journalistes reporters d’images (JRI) déjà lancée. A cela s’ajoutera bientôt la filière communication qui réjouit le ministre parce que généralement, a-t-il confié, le gouvernement utilise des journalistes comme chargés de communication des ministères (DCPM), ce qui n’est pas tout à fait leur profil. Il s’agit donc pour le chef du département de la communication, d’un soutien aux premiers responsables de l’Institut parce qu’« Il est important de reconnaître le travail accompli en félicitant toute l’équipe pédagogique et administratifive qui rendent possibles ces innovations ». Pour la directrice générale de l’ISTIC, la présence du ministre donne un cachet, une dimension de soutien et d’encouragement aux efforts en vue de la professionnalisation de la formation à l’ISTIC. « C’est vraiment un honneur pour nous que le ministre se déplace pour nous soutenir et nous féliciter », a-t-elle témoigné. A propos de la principale recommandation des membres du jury sur l’insuffisance du temps (deux mois) accordé aux étudiants pour les recherches et la rédaction de leur mémoire, la directrice générale a expliqué que des dispositions sont prises pour que désormais, les thèmes soient validés en fin de deuxième année. Cela, pour que les étudiants puissent profiter des vacances pour faire les recherches et enchaîner avec la récolte des données à partir de la rentrée de la troisième année.

Des thèmes pertinents

Le ministre Rémis Dandjinou a assisté, pour quelques minutes, à deux soutenances dont le premier, présenté par Ismaël Saturnin Paré, qui posait la problématique de la « Télévision publique au Burkina Faso : médias de service public ou instrument de communication gouvernementale ? ». Le second, présenté par Boureima Dianda, portait sur les forces et faiblesses de la formation en maintenance des équipements techniques audiovisuels à l’ISTIC. A entendre le ministre, le premier thème est opportun et pertinent puisqu’il est nécessaire de porter la réflexion et le second aussi, parce qu’il pose véritablement le problème récurrent de la qualité des curricula et de la spécificité de la formation. « Ce sont des conseillers en sciences et techniques de l’information et de la communication. Ils ont un niveau de conceptualisation qui leur permet de donner des réponses pertinentes », a-t-il estimé. Pour ces 32 soutenances, les thèmes portent, entre autres, sur la contribution des médias publics aux sports traditionnels, au cinéma et à la publication des résultats de la recherche, les communications du Moogho Naaba et celle de l’ONEA, la place de l’information générale dans les médias confessionnels, la subvention de l’Etat et l’indépendance des médias privés, la régulation des médias, les nouveaux médias et les réseaux sociaux et le militantisme politique des journalistes, etc.

Jean-Marie TOE