Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Burkina Faso République française
Publié le vendredi 24 mars 2017  |  Sidwaya
Assemblée
© Assemblée Nationale par D.R
Assemblée nationale : Claude Bartolone chez Salifou Diallo
Le président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, Salifou Diallo, a reçu en audience le jeudi 23 mars 2017 dans la matinée, son homologue français, Claude Bartolone




Le président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo, a reçu en audience, le jeudi 23 mars 2017, à l’Hémicycle, son homologue français, Claude Bartolone présent au Burkina Faso dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail.

Les relations de coopération entre les parlements burkinabè et français sont au beau fixe. En effet, depuis le début de la 7ème législature, l’Assemblée nationale française appuie la représentation nationale burkinabè en matière de formation aussi bien des députés que du personnel parlementaire. Cette qualité de la coopération entre les deux pays, le Président de l’Assemblée nationale française, Claude Bartolone, l’a reconnue, à l’issue d’une audience avec son homologue burkinabè, Salifou Diallo, le jeudi 23 mars 2017, à l’Hémicycle. Le président de la représentation nationale française est présent dans la capitale burkinabè pour une visite d’amitié et de travail. Il a indiqué que cette entrevue avec le chef du parlement burkinabè se situe dans le cadre d’échanges interparlementaires. «Mon déplacement au Burkina Faso correspond à notre histoire commune, à notre amitié et à notre volonté de renforcer les Assemblées nationales pour mieux répondre aux préoccupations de nos compatriotes», a expliqué M. Bartolone. Le parlement français, à entendre le président Bartolone, n’a pas de leçons à donner à ses amis, mais il met à leur disposition ses compétences. L’audience du premier responsable de la représentation nationale française à l’Hémicycle a été également marquée par la signature d’un mémorandum d’entente, de coopération entre les deux Assemblées.

Renforcer la coopération parlementaire

Ce mémorandum, aux dires de la partie française, a pour but le développement de la démocratie avec une nécessité de permettre au peuple de se sentir représenté par les députés. Le document définit le cadre général de la coopération interparlementaire en formant le personnel administratif et les députés. Les parties burkinabè et française vont ainsi œuvrer au renforcement de leur coopération à travers des échanges d’expériences et de bonnes pratiques. « Pour que les Assemblées fonctionnent bien, il faut qu’elles aient du personnel et des députés formés au ‘’génie législatif’’ », a reconnu M. Bartolone. L’occasion faisant le larron, le premier responsable du parlement français a répondu aux questions relatives à la situation politique en France, au volet sécuritaire au Burkina Faso, à l’affaire Thomas Sankara et à la question du retrait des pays africains du F CFA. Le chef du parlement français a souligné que le débat politique en France explique en partie sa venue au Burkina Faso. Il y a une partie de l’électorat socialiste en particulier, a-t-il déclaré, qui hésite entre le candidat officiel issu de la primaire socialiste, Benoît Hamon et un autre candidat, Emmanuel Macron. « Nous avons voulu démontrer, par ce déplacement, que même en période électorale, quels que soient les résultats des élections présidentielle et législatives, nous continuons à renforcer les liens entre le Burkina Faso et la France », a indiqué, M. Bartolone. La France n’a pas à s’ingérer dans la question du retrait des pays africains de la zone franc, à entendre le président Bartolone. «J’insiste et je suis très clair là-dessus : la France-Afrique est finie », a-t-il dit. Pour lui, le F CFA est une monnaie africaine et la France est disposée à accompagner les pays africains, en termes d’orientations économiques et monétaires. Quant au dossier Thomas Sankara, le parlementaire français a noté que c’est un dossier qui concerne le Burkina Faso et des demandes ont été formulées à l’endroit de la justice française pour que la lumière soit faite sur cette affaire. « La France est aux côtés de la justice burkinabè pour permettre au Burkinabè de connaître la vérité », a-t-il précisé. S’agissant de la situation sécuritaire au Burkina Faso, le président de l’Assemblée nationale française a soutenu que la France souhaite jouer sa partition pour contrer les terroristes. « La France intervient sous mandat des Nations unies pour aider ses amis à venir à bout du terrorisme », a justifié M. Bartolone.


Boukary BONKOUNGOU
Commentaires