Ouagadougou (Burkina Faso)- Les quotidiens burkinabè évoquent, ce jeudi, divers sujets, avec un accent particulier mis sur la politique marquée par la visite du président de l’Assemblée nationale française au Burkina, sans oublier les faits de société.
Le journal privé Aujourd’hui au Faso consacre sa manchette à un fait divers qui s’est déroulé, hier mercredi, au grand marché de Ouagadougou et qui concerne les groupes d’auto-défense dénommés Koglwéogo.
Sous le titre : «Koglwéogo de Loumbila (localité située à la périphérie Nord-est de Ouagadougou, Ndlr): un commerçant-receleur appréhendé au grand marché Rood-woko», le journal rapporte comment, aux environs de 13 heures, des Koglwéogo de Loumbila, ont fait une descente au grand marché de la capitale burkinabè pour embarquer un commerçant-receleur, dénoncé par un voleur.
Dans le chapitre des faits de société, le journal Le Quotidien évoque la journée mondiale de l’eau 2017, célébrée la veille, et parle de la «pénurie d’eau à Ouagadougou».
A ce sujet, le quotidien national Sidwaya affiche : «XXVe Journée mondiale de l’eau : les populations invitées à bien gérer les eaux usées».
En politique, les journaux ont commenté la visite d’amitié et de travail qu’effectue depuis hier au Burkina Faso, le président de l’Assemblée nationale française, Claude Bartolone.
Ainsi, Sidwaya mentionne en première page : «Coopération: le président du parlement français en visite d’amitié au Burkina», là où Aujourd’hui au Faso précise que «Claude Bartolone (est) en visite de 48 heures à Ouagadougou».
Pour le journal cité en second lieu, à son arrivée, Claude Bartolone a expliqué que son séjour avait pour but de renforcer les échanges politiques entre Paris et Ouagadougou, «mais aussi, (il) permettra de mutualiser et de réadapter leurs efforts pour faire face à leur ennemi commun qu’est le terrorisme».
Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il fait sa une sur ces propos de Bartolone au sujet de la levée du secret-défense dans l’affaire Thomas Sankara : «La France se doit de répondre».
ALK/cat