Fonds pour l’environnement mondial : Des organisations bénéficiaires formées...

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Publié le jeudi 23 mars 2017 | Sidwaya

La coordination nationale du Programme des micros financements (PMF) du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), a organisé du 14 au 17 mars 2017 à Tenkodogo, un atelier de formation au changement climatique et à l’agro-écologie. Ce, au profit des membres des Organisations communautaires à la base (OCB), partenaires du PMF/FEM et des agents des services techniques des ministères en charge de l’environnement et de l’agriculture de la région du Centre-Est.

Afin de tirer profit des initiatives communautaires, du dynamisme du milieu et des solutions locales susceptibles de contribuer à la résolution des problèmes de l’environnement mondial, il a été mis en place un Programme de micro financement (PMF). Ce sous mécanisme permet le financement direct d’actions initiées par les ONG, les associations et les Organisations communautaires à la base (OCB) dont la gestion est assurée par le PNUD au nom de l’UNOPS. En décembre 2016, dans le cadre de la mise en œuvre de la phase opérationnelle VI du FEM, sept projets soumis par des associations et OCB au Comité national de pilotage (CNP) ont été approuvés par le PNUD en janvier 2017. Ces projets seront exécutés dans les régions du Centre- Est et du Centre-Sud, zones de concentration du programme. En vue de renforcer les capacités des membres des organisations bénéficiaires du financement et partenaires du PMF/FEM sur les thématiques majeures du FEM, la coordination nationale organise un atelier de formation au changement climatique et à l’agro-écologie. L’objectif global de la formation est de renforcer les capacités des membres des organisations partenaires en changement climatique et en agro écologie. De façon spécifique, il s’agit d’amener les parties prenantes à mieux comprendre la philosophie, les initiatives stratégiques et les approches du Programme de micro-financement du FEM (PMF/FEM) dans la phase opérationnelle VI du FEM et à renforcer les capacités de ces différents acteurs sur le changement climatique et l’agro-écologie. Somanegré Nana, du secrétariat permanent pour le développement durable et formateur, a apprécié le niveau des participants et leur intérêt à s’approprier des thématiques d’actualité que sont le changement climatique, l’agro-écologie et surtout les nouveaux concepts au niveau du fonds pour l’environnement mondial. Il a défini l’agro-écologie comme l’application de la science de l’écologie à l’agriculture et aux productions agricoles. La coordonnatrice nationale du FEM, Clotilde Ki a indiqué que la VIe phase du FEM qui couvre la période allant du 1er juillet 2014 au 30 juin 2018, s’est dotée d’un document de stratégie qui précise les domaines focaux d’intervention du FEM au Burkina Faso que sont : la diversité biologique; la dégradation des sols, le changement climatique; les eaux internationales; les polluants organiques persistants et l’appauvrissement de la couche d’ozone. Elle a, en outre précisé que la formation a pour but de donner de nouvelles compétences aux acteurs de ces deux régions de manière à réussir la mise en œuvre des projets visant à atteindre les objectifs du FEM. Léa Zigani, venue de Garango, s’est réjouie de sa participation à cette formation au cours de laquelle elle dit avoir beaucoup appris. «Les outils qui ont beaucoup répondu à mes attentes sont ceux relatifs aux enjeux de l’agro-écologique, le changement climatique, sa définition et ses conséquences, les techniques d’élaboration des projets, les objectifs spécifiques, les indicateurs et les impacts qui vont porter sur un projet. Nous attendons du projet l’argent qui sera versé dans nos comptes pour pouvoir démarrer nos activités et un accompagnement technique. Aussi, nous aimerions avoir d’autres sessions de recyclage qui vont beaucoup nous aider afin que nous soyons plus efficaces dans le montage de nos projets», a-t-elle plaidé.

Bougnan NAON