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© Présidence par D.R
Conférence de presse du Président du Faso Roch Kaboré et de la Chancelière Angela Merkel le 21 mars 2017 à Berlin |
Le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, a échangé dans la soirée du mardi, 21 mars 2017 à Berlin, avec les opérateurs économiques burkinabè ayant participé au forum économique de Berlin sur l’Afrique.
Travailler à concrétiser les démarches entreprises, c’est en substance le message que le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a livré aux opérateurs économiques burkinabè à l’issue du forum économique de Berlin sur l’Afrique, auquel ils ont pris part. A la soixantaine d’hommes d’affaires, le président du Faso a expliqué que participer à ce genre de rencontre, et échanger avec les opérateurs d’autres horizons, présente à la fois des avantages et des inconvénients. «L’avantage, c’est une ouverture de potentialités et de possibilités. L’inconvénient c’est que quand nous prenons langue avec les opérateurs d’autres pays, nous devons veiller à ce que cela se concrétise par des opérations pratiques», a-t-il conseillé. Il a demandé donc à ses compatriotes d’avoir à l’esprit que de toutes les discussions engagées, la partie adverse attend la suite, afin de jauger de leur crédibilité. Cela est valable aussi bien pour le secteur publique que privé. Raison pour laquelle, il avertit : «Nous devons communiquer, nous devons travailler à concrétiser, à avancer, pour convaincre notre partenaire sur notre capacité à être opérationnel sur les questions abordées». Il a interpellé la chambre de commerce, à qui cette tâche devrait revenir, à faire en sorte que ce genre de sortie permette de faire le point des dossiers en cours et indiquer les voies à suivre pour progresser. C’est la voie royale pour rehausser le Burkina Faso, aux dires du chef de l’exécutif, car ce pays n’était pas très connu par les hommes d’affaires allemands. En tout état de cause, la participation, tout secteur confondu, des opérateurs économiques est vue comme un engagement du secteur privé burkinabè à améliorer sa pratique en affaires sur le plan international. Pour l’ancien banquier, cela augure l’avenir d’un secteur privé structuré, fort, engagé dans la recherche de solution qui permette d’améliorer le tissu industriel et commercial du Burkina Faso. «Il faut que chacun essaie d’être le plus performant possible, de manière à ce que l’image des hommes d’affaires burkinabè soit consolidée». Et de les exhorter : «profitons des nouveaux contacts pour sceller la base d’un nouveau partenariat avec les opérateurs d’ailleurs». C’est le gage pour asseoir quelque chose de plus solide, de plus pérenne pour les opérateurs du Burkina.
Le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, Mahamady Sawadogo, a notifié au chef de l’Etat que les rencontres augurent de partenariats qui contribueront à la mise en œuvre du PNDES. «Un suivi de ces contacts d’affaires sera effectué, afin d’optimiser la concrétisation des projets», a promis M. Sawadogo.
Assetou BADOH
Envoyée spéciale à Berlin
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