Ouagadougou-Les quotidiens burkinabè lus par l’AIB, mercredi matin, ont commenté la gestion de la mairie de Ouagadougou, vue par des élus municipaux de l’opposition, sans oublier de revenir sur la grève du Syndicat national des agents des impôts et des domaines (SNAID).
«Grève de 120 heures du SNAID : Un agent de recouvrement a disparu avec plus de 75 millions de FCFA», barre à sa Une, le journal Le Quotidien.
Selon ce confrère, le Syndicat national des agents des impôts et des domaines (SNAID) a animé, hier mardi à Ouagadougou, une conférence de presse pour «donner la bonne information au peuple burkinabè» à propos de la grève de cinq jours qu’il a entamé lundi.
A ce sujet, Aujourd’hui au Faso, un autre quotidien privé, reprend en guise de titre, les propos du Secrétaire général (SG) du SNAID, Nongo Grégoire Traoré qui déclare que : «le manques de ressources n’est pas opposables à nos revendications».
Le journal relate que le responsable syndical a relevé que c’est face au manque de volonté du gouvernement à résoudre leurs préoccupations que les agents des impôts et du domaine sont de nouveau, en arrêt de travail.
Quant au quotidien Le Pays, il arbore : «l’argent existe dans ce pays et peut être mobilisé pour le bonheur du peuple», citant ainsi, le SG du SNAID, Nongo Grégoire Traoré.
Pour sa part, Sidwaya, le quotidien national se contente de titrer : «Agents des impôts et des domaines: le syndicat entame une grève de cinq jours».
Le journal Le Quotidien consacre son éditorial aux multiples mouvements de protestation au ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID), en titrant : «Grèves à répétition au MINEF : Rosine (Coulibaly/Sori, la ministre, Ndlr) seule contre tous».
D’emblée, le commentateur rappelle qu’après le Syndicat national des agents des finances (SYNAFI), place est au SNAID, avant d’ajouter que les mouvements de colère ne s’arrêtent pas au MINEFID.
Le confrère croit savoir qu’en dernière analyse, «il y a un manque flagrant de poigne dans la gouvernance de Roch Marc Christian Kaboré».
Et c’est à juste titre que le journal conclut en ces termes : «à tous ceux qui se croient tout permis, installant le pays dans l’anarchie et le rendant ingouvernable, le Roch Kaboré doit montrer qu’il y a un capitaine au gouvernail».
Les journaux ont également évoqué la conférence de presse animée, hier mardi à Ouagadougou, par le groupe municipal Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition).
A lire Le Quotidien, la rencontre a permis de faire la présentation du groupe et à dresser le bilan de ses activités, depuis l’installation des exécutifs municipaux.
Aujourd’hui au Faso fait remarquer que «le groupe municipal UPC dénonce la gestion du budget par le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir Ndlr)».
Pendant ce Temps, Sidwaya écrit à sa Une : «l’UPC dénonce la non-implication des conseillers municipaux», là où Le Pays rapporte les propos du 1er adjoint au maire de Ouagadougou, Nathanaël Ouédraogo qui confie que «le maire ne s’occupe que de lui-même et fait ce qu’il veut».
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