Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

"L’Afrique affiche une résilience économique remarquable"
Publié le mercredi 22 mars 2017  |  Banque Mondiale
Jim
© Autre presse par DR
Jim Yong Kim, président du Groupe de la Banque mondiale




Ouagadougou - Malgré de nombreux défis économiques, sociaux et politiques dans un monde en proie déjà à des changements climatiques, des flux migratoire et des urgences humanitaires, l’Afrique se caractérise par une résilience économique forte, s’est réjoui le 19 mars 2017 en Allemagne, le président du Groupe de la Banque mondiale Jim Yong Kim.

Plusieurs pays du continent enregistrent des taux de croissance supérieurs à 5,5 %. La région continue de s’adapter à la baisse des prix des matières premières en 2017, et devrait connaître une légère reprise, avec une croissance projetée à 2,9 % et qui se consoliderait à 3,5 % en 2018.
Cependant, la fin du super cycle des matières premières a frappé de plein fouet la région. En 2016, les pays exportateurs ont dû ajuster leur politique économique pour faire face à la faiblesse des cours mondiaux.

En outre, le PIB régional par habitant s’est contracté de 1,1 % en 2016, et la croissance a ralenti à 1,5 %, son plus bas niveau depuis plus de deux décennies.
''Les flux de capitaux en direction de l’Afrique, notamment les investissements directs étrangers, ont aussi diminué tandis que la croissance globale des investissements était quasiment nulle en 2015, contre une moyenne de 5 % sur la période 2010-2015'', a ajouté le président du Groupe de la Banque mondiale.

En ces temps incertains, le Groupe de la Banque mondiale va intensifier son appui aux pays d’Afrique subsaharienne afin de les aider à réformer et diversifier leur économie pour renouer avec une croissance durable.

La réunion du G20 présidée par l’Allemagne avait aussi donné la priorité à la croissance et au développement de l’Afrique subsaharienne.

Le monde développé dispose de milliers de milliards de dollars de capitaux qu’il cherche à faire fructifier. Les pays en développement offrent d’immenses opportunités d’investissement pour le secteur privé, notamment dans le secteur des infrastructures, qui joue un rôle capital pour l’emploi et la croissance.

''J’ai pour ma part indiqué les efforts menés par le Groupe de la Banque mondiale pour mobiliser une enveloppe d’au moins 1,6 milliard de dollars au profit des pays touchés par la famine, avec l’objectif d’orienter les fonds vers les populations les plus vulnérables'', a précisé Jim Yong Kim.
Pour pallier la situation délétère de la région, une soixantaine de pays développés et en développement se sont engagés en décembre dernier à verser un montant record de 75 milliards de dollars à l’Association internationale de développement (IDA), dont près de 60 % des ressources seront consacrées à l’Afrique subsaharienne au cours des trois prochaines années.
L’appui de l’IDA permettra aux pays africains d’avoir accès à des ressources importantes par le biais de mécanismes de financement spéciaux, pour appuyer des programmes régionaux et d’aide aux réfugiés.

''Ce financement aidera les pays africains à soutenir leur croissance, à offrir davantage d’opportunités à leurs citoyens et à renforcer leur résilience aux chocs et aux crises'', précise le président Kim.

Pour M. Kim, l’une des priorités consiste à aider les pays africains à investir, en partenariat avec le secteur privé, dans des infrastructures dont les besoins du continent sont estimés à 93 milliards de dollars par an, soit environ 15 % de son PIB.

A terme, les dirigeants africains vont lancer des réformes de troisième et de quatrième générations qui conduiront à une transformation structurelle de l’Afrique.

bl

Agence d’information du Burkina
Commentaires