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Environnement : Promouvoir davantage l’éco-entrepreneuriat
Publié le mercredi 22 mars 2017  |  Sidwaya
Renouveau
© aOuaga.com par Séni Dabo
Renouveau sankariste : la convention reportée aux 16 et 17 mai
Jeudi 23 avril 2015. Ouagadougou. Centre national de presse Norbert Zongo. Le comité d`organisation de la convention du renouveau sankariste a animé une conférence de presse pour annoncer le report aux 16 et 17 mai prochains de cet événement initialement prévu pour les 25 et 26 avril. Photo : Nestor Bassière, vice-président du comité d`organisation de la convention




Le ministère en charge de l’économie verte a tenu, le vendredi 17 mars 2017, un atelier de validation de l’étude sur "L’entreprise verte au Burkina Faso: étude exploratoire en vue de la promotion de l’éco-entreprenariat”.

La promotion de l’économie verte est l’une des priorités du ministère en charge de l’environnement. C’est dans cet élan que s’est tenu, le 17 mars 2017, un atelier de validation de l’étude sur l’entreprise verte au Burkina Faso élaborée depuis 2015. Identifier, d’une part, les actions à mettre en œuvre au regard des potentialités et des contraintes et, d’autre part, appuyer le programme Switch Africa Green et le secrétariat permanent du conseil national pour le développement durable à la définition d’une stratégie de promotion d’une entreprise burkinabè verte a été l’objet de cet atelier de validation. « Cette rencontre vient à point nommé et surtout vient conforter la vision du gouvernement sur la promotion du mode de consommation de l’économie durable, qui répond aux Objectifs de développement durable (ODD) et qui est clairement exprimés dans le programme présidentiel à travers le PNDES », a précisé le ministre de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Nestor Bassière. Débuté en 2014, le programme "Switch Africa green” ou verdir l’Afrique est financé par l’Union européenne et bénéficie de l’appui technique de trois grands organismes des Nations unies, dont le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), l’UNOPS, l’organe qui s’occupe des subventions et du PNUD. Selon Patrick Mwesigye du PNUD, le Switch Africa Green en plus de sa collaboration avec les organismes des Nations unies, évolue sur le terrain avec des partenaires régionaux et nationaux. Il a aussi souligné que l’objectif global de ce programme est d’appuyer la transition vers une économie verte génératrice de croissance, d’emplois et qui réduise la pauvreté. L’objectif spécifique, a-t-il précisé, est l’adoption de pratiques de consommation et de production durables dans six pays africains que sont le Ghana, le Kenya, l’île Maurice, l’Afrique du Sud, l’Ouganda et le Burkina Faso, pays qui bénéficieront de la seconde phase du programme de 2018 à 2021. « Dans le sens du développement durable, toutes nos entreprises doivent intégrer la nouvelle dimension, c’est-à-dire prendre en compte toutes les questions liées à l’environnement », a soutenu Gountiéni D. Lankoandé, consultant en la matière. Il a souligné qu’au cours de cette étude, au niveau des secteurs clés comme l’agriculture ou les mines, trois critères ont été ciblés dont la valeur ajoutée, les emplois créés et l’impact environnemental. Aussi, "la mise en place d’un fonds vert pour accompagner les entreprises, les concessions fiscales et l’abattement des taxes sont, entre autres, des solutions palliatives que l’Etat met à profit pour les entreprises dans cette nouvelle dynamique de l’éco-entreprenariat”, a annoncé Tiékou David Fayama, spécialiste en suivi-évaluation à la Maison de l’entreprise.

Rémi ZOERINGRE
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