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Faso soap et l’espoir de prévenir le paludisme à moindre coût
Publié le mardi 21 mars 2017  |  RFI
Fort
© Autre presse par DR
Fort de premiers tests qui se sont révélés encourageants, FasoSoap veut lancer des tests plus exhaustifs dans les laboratoires du Centre National de Recherche et de Formation sur le Paludisme (CNRFP) à Ouagadougou.




Où en est le projet de production d’un savon répulsif contre les moustiques qui transmettent le paludisme à l’homme ? En 2013, Moctar Dembélé et Gérard Niyondiko, deux étudiants de l’Institut d’ingénierie de l’eau et de l’environnement de Ouagadougou, ont gagné le 1er prix à la Global Social Venture Competition à l’université de Berkeley en Californie. Le premier poursuit aujourd’hui ses études, le second travaille sur la concrétisation du projet.

Le projet Faso soap a pour ambition de mettre au point un moyen bon marché de lutter contre le paludisme. Un savon capable de protéger de repousser les moustiques pendant 6 heures après son utilisation, Gérard Niyondiko, fondateur responsable R & D (recherche et développement) de Faso soap : « Ce n’est pas encore sur le marché, on est toujours dans la phase de développement de ce produit, on fait des tests dans différents laboratoires à Ouagadougou et en France. Nous avons déjà défini les formules que nous allons intégrer dans le savon. Pour le moment, on est en train de développer les prototypes de ce savon, en intégrant les mélanges répulsifs qu’on a définis. »

Viser des coûts de production les plus bas possible

Un savon à base de karité et de citronnelle, des plantes que l’on trouve au Burkina Faso et ailleurs en Afrique, mais pas seulement. « La grande majorité des matières que nous utilisons pour fabriquer cette sauce répulsive se trouve au Burkina, mais il y en a d’autres que l’on ne trouve pas localement, que nous sommes en train d’expérimenter pour voir comment on peut les introduire ici, dans la logique de minimiser au plus bas les coûts de production. »

Avoir une idée est une chose, la concrétiser en est une autre, explique le fondateur responsable R&D du projet Faso soap : « C’est vrai qu’il y a beaucoup de personnes qui se sont intéressées à ce que nous avons fait, mais quand on leur présentait la réalité des choses, il y en avait quasiment pas prêtes à prendre le risque pour nous aider à la recherche au développement de ce produit ; ça a été un frein. »

La frilosité des investisseurs malgré l’attractivité du projet

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