Orange s’installe officiellement au Burkina Faso. Le Président-directeur général adjoint du Groupe
Orange et PDG de Orange Afrique et Moyen-Orient, Bruno Mettling, a effectué une visite chez les autorités du Burkina Faso. Successivement, il a pris langue avec le ministre du Développement de l’économie numérique et des postes, Hadja Fatimata Ouattara, et le Premier ministre Paul Kaba Thiéba. Ces deux audiences ont eu lieu le jeudi 16 mars 2017. Bruno Mettling et ses collaborateurs ont aussi rencontré le président de l’Autorité de régulation des communications et des postes (ARCEP), Tontama Charles Millogo, le vendredi 17 mars à Ouagadougou.
Orange Burkina, en l’espace de quelques jours, a laissé ses empreintes indélébiles au Burkina Faso comme pour dire que les Burkinabè devront, désormais, compter avec cette compagnie dans la sphère de la téléphonie mobile. C’est ainsi que le Président-directeur général adjoint de Orange, par ailleurs Président-directeur général de Orange Afrique et Moyen-Orient, Bruno Mettling, a rencontré les autorités administratives afin de situer les objectifs de Orange au Burkina Faso.
La première autorité que la délégation conduite par Bruno Mettling a rencontrée a été Hadja Fatimata Ouattara, ministre en charge de l’économie numérique.
Bientôt la 4G, une nouvelle expérience dans le domaine du numérique. Au sortir de ladite rencontre, Bruno Mettling a confié à la presse qu’il s’est agi de faire le point. « Madame la ministre a insisté sur les attentes de lapopulation en matière de qualité du service, en matière de compétitivité des offres et a souhaité que Orange s’inscrive dans le Plan national de développement économique et social (PNDES) », a-t-il déclaré. Et de poursuivre : « Nous avons pris des engagements précis en la matière pour pouvoir contribuer au succès de ce plan, notamment par la qualité des liaisons et des réseaux que nous allons initier, mais aussi par l’amélioration de l’offre au bénéfice des citoyens burkinabè ». Pendant son adresse à la presse, Bruno Mettling a assuré que « Orange est une grande entreprise internationale, toujours attentive à ce que les populations des pays où elle est, puissent vite voir la différence quand ils sont sur la marque Orange. Ce, à travers deux investissements très importantes, à savoir une liaison par fibre optique qui va contribuer à désenclaver le Burkina Faso et un renouvellement des équipes mobiles
à travers un gros contrat, pour que vous ayez les équipements les plus récents au meilleur standard pour pouvoir constater rapidement la progression ». Toute chose qui réjouit le ministre en charge de l’économie numérique qui, tout compte fait, espère que cela se traduise par «plus de
concurrence, une fluidification des communications téléphoniques, un accès à l’Internet haut débit, le tout à un prix accessible à tous les Burkinabè » et aussi « de l’emploi direct et indirect,
au bonheur des utilisateurs des technologies au Burkina Faso ».
De prime abord, la ministre Hadja Fatimata Ouattara s’est réjouie d’accueillir Orange, une marque de renommée internationale, au Burkina Faso. De ce fait, elle a déclaré, que le gouvernement du Burkina Faso s’est engagé à travailler dans l’atteinte des objectifs respectifs. D’ailleurs, le Premier
ministre l’a confirmé, aux dires de Bruno Mettling qui, au sortir de l’audience avec le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, a affirmé que le chef du gouvernement leur a fait part des attentes du pays. « Il nous a rappelé combien, le Burkina Faso a besoin d’un désenclavement, grâce au numérique, pour développer les services et l’économie », a-t-il ajouté. Le Président-directeur
général adjoint de Orange a laissé entendre que le Premier ministre a insisté sur la responsabilité
qui est la leur, les opérateurs de téléphonie mobile, de répondre à ce grand défi de désenclavement. Face à cette demande, Bruno Mettling a rappelé les engagements de Orange qui se résument, en premier lieu, en la liaison de la fibre optique qui va relier le Burkina Faso avec la Côte d’Ivoire et le Mali. Cette liaison viendra compléter la fibre optique qui a été développée
en direction du Ghana. Le deuxième engagement est l’accès à la 4 G qui est une nouvelle expérience dans le domaine du numérique. Cette audience avec le Premier ministre a aussi été
l’occasion, pour Bruno Mettling, de rassurer que le passage de Airtel à Orange n’a pas été une source de perte d’emplois. « Au contraire, notre ambition est d’être attentif à l’enjeu social et à l’enjeu du développement des compétences », a-t-il affirmé. Et c’est avec l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) que le PDG adjoint du Groupe Orange compte mettre cet engagement en œuvre.
D’ailleurs, le 17 mars dernier, le PDG adjoint du Groupe Orange, à la tête d’une délégation, s’est rendu au siège de l’ARCEP. Là, il a eu une audience avec le président de ladite institution, Tontama Charles Millogo, qui a mis la question du développement de la compétence locale au cœur de ses préoccupations.
Aux dires du chef de la délégation Orange, Bruno Mettling, la formation des collaborateurs et des
managers de la société occupe une place importante. Tout en rappelant les engagements du Groupe Orange pour le Burkina Faso, Bruno Mettling, PDG adjoint du Groupe Orange, a précisé que le Président de l’Autorité de régulation a fait l’état des lieux de la présence de Orange après une année d’existence au Burkina Faso et a confirmé que Orange s’acquittait normalement de ses obligations.
Toute chose qui donne du crédit à Orange, nouvelle société de téléphonie mobile qui fait ses premiers pas au Burkina Faso.