La presse burkinabè, lue samedi à APA, évoque, entre autres sujets, la lutte contre le terrorisme, à travers un don de matériels roulants aux Forces de défense et de sécurité (FDS), mais aussi la rencontre entre le ministre de la Communication et les patrons d’organes de presse, la veille à Ouagadougou.
«Médias en difficulté financière: Le ministre de la communication rencontre des patrons de presse», titre le journal en ligne Burkina24 qui renseigne que la réunion visait à trouver des solutions contre la fermeture d’organes de presse,
«Il s’agit, selon Boureima Ouédraogo, Président de la Société des éditeurs de presse privée (SEP), de trouver un dénouement aux problèmes de dettes qui, pour certains, causent la chute de médias», rapporte le confrère.
Le même média évoque le don de matériels roulants au FDS en affichant : «Sécurisation du territoire: 200 motos +tout terrain+ distribuées pour renforcer la mobilité».
La mobilité de la police et de la gendarmerie se renforce avec la remise de 200 motos «tout terrain» par le ministre de la sécurité Simon Compaoré, souligne Burkina24 non sans préciser que la cérémonie de remise s’est déroulée au camp des Compagnies républicaines de sécurité (CRS) de Ouagadougou.
A ce sujet, Lefaso.net, un autre site d’information, fait remarquer que ce sont 200 motos que le ministre de la Sécurité a, au nom du gouvernement burkinabé, remis à la Direction générale de la Police nationale.
Le journal Le Quotidien titre à ce propos : «Lutte contre le terrorisme au Burkina : Les forces de défense et de sécurité reçoivent 200 motos».
Ce quotidien, le seul qui parait les samedis au Burkina Faso, rappelle que «le Burkina Faso vit, depuis un certain temps dans une situation d’insécurité qui prend de l’ampleur au fil des jours, surtout dans la région du Nord».
Le même journal fait cas du report du jugement des Koglwéogo (groupes d’autodéfense, Ndlr) à Koupela, ville située à environ 190 km à l’Est de Ouagadougou.
Il reprend en manchette, ces propos du secrétaire général national des Koglwéogo, Saïdou Bikienga : «Aujourd’hui, on a l’impression que le voleur est plus considéré que le propriétaire de l’objet».
ALK/cat/APA