Le président de l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso (UPB), Georges Anicet Ouédraogo a inauguré l’institut des médias, le jeudi 9 mars 2017 à Bobo-Dioulasso. Cet Institut vise à renforcer les capacités des journalistes et compte déjà 18 étudiants de quatre nationalités, inscrits en Master 2, en techniques des métiers de l’information.
L’Institut des médias de Bobo-Dioulasso est le fruit de la collaboration entre Reporters solidaires, une association de journalistes à Lyon, l’Union des journalistes et correspondants de presse des Hauts-Bassins, l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso (UPB), l’Université Lyon 2 et son Institut de la communication. Inauguré le 9 mars 2017 par le président de l’UPB, Georges Anicet Ouédraogo, cet institut a pour objectif de renforcer les capacités de journalistes professionnels et des étudiants, sur la pratique du journalisme. Selon M. Ouédraogo, l’Institut des médias vient agrandir l’UPB en offre de formation. Pour lui, malgré les obstacles, la volonté a permis d’avancer. « Un directeur et un adjoint ont été nommés. Des étudiants ont été recrutés »,s’est-il réjoui. Il a fallu quatre ans pour créer l’Institut des médias qui va former les professionnels et étudiants en journalisme en Master 2, en techniques des métiers de l’information. Selon le vice-président chargé de la coopération internationale, Aboubacar Toguyéni, c’est en 2012 que Reporters solidaires de Lyon a entrepris la démarche. « Beaucoup de journalistes ont appris sur le tas. Vu l’importance de ce métier, nous pensons qu’il faut être bien formé pour l’exercer », a-t-il souligné, pour justifier la pertinence du projet. L’Institut des médias compte des professeurs burkinabè et français qui vont venir de l’Université Lyon 2. Dix-huit étudiants dont trois Guinéens, une Togolaise, une béninoise et 13 Burkinabè y sont déjà inscrits. Depuis le 28 février 2017, ils ont débuté les cours avec le module « Journalisme et pratiques professionnelles », dispensé par Francis Viailly, un professeur à l’Université Lyon 2 et membre de Reporters solidaires. Cette chance de renforcer les capacités en journalisme est venue d’une rencontre entre deux associations : Reporters solidaires basé à Lyon et l’Union des journalistes et correspondants de presse des Hauts-Bassins à Bobo-Dioulasso. « Nous nous sommes rencontrés en 2011. Kani m’a dit qu’il est le président d’une association de journalistes à Bobo-Dioulasso. Puis il m’a dit que beaucoup n’étaient pas passés par une école de journalisme et souhaitaient bénéficier de formation », a témoigné Christine Cognat, présidente de Reporters solidaires. L’idée de créer le Master 2 est ainsi née, a dit Christine Cognat, contente de voir le projet aboutir.
Rabalyan Paul OUEDRAOGO