Ouagadougou - Le Burkina Faso a jusqu’au 20 mars 2017 pour soumettre ses projets, au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme qui compte débloquer en sa faveur, près de 84 milliards de FCFA pour la période 2018-2020.
Les 128 millions 223 mille 220 Euros (près de 84 milliards 109 millions de FCFA) constituent pour la période 2018-2020, ’’un appui du Fonds mondial aux efforts du gouvernement burkinabè’’, dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, affirmé mercredi Jean-Thomas Nouboussi.
Pour le gestionnaire de portefeuille sénior Afrique de l’ouest au Fonds mondial, cet appui entend ’’apporter un coup de main’’ au gouvernement burkinabè et non remplacer, ses efforts dans la lutte contre les trois maladies et dans le renforcement du système de santé (RSS).
M. Nouboussi s’exprimait en marge d’une rencontre extraordinaire de l’Instance de coordination nationale des subventions du Fonds mondial (CCM Burkina Faso).
L’instance dispose jusqu’au 20 mars prochain pour valider et introduire auprès du Fonds mondial, les demandes de reconduction des programmes VIH-Sida, tuberculose et paludisme/RSS.
Elle devrait également se prononcer sur la clé de répartition des 84 milliards de FCFA entre ces différents programmes.
’’Le Fonds mondial apporte une idée de répartition provisoire mais le pays reste autonome dans la répartition finale. Donc le Fonds mondial apporte juste des suggestions de répartition’’, a soutenu Jean-Thomas Nouboussi.
’’Mais lorsqu’on regarde en terme de charge de maladie, de besoins, le gros du financement devrait aller vers la lutte contre le paludisme, tenant compte de la déclaration de la gratuité des soins (pour les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans, ndlr). (…) Le pays aura besoin d’acheter beaucoup d’intrants, il y aura une campagne de distribution des moustiquaires imprégnées’’, a-t-il ajouté.
Selon M. Nouboussi, la lutte contre le VIH-Sida, le renforcement du système de santé et la tuberculose pourront suivre, étant toujours entendu que ’’c’est le CCM qui devrait déterminer les montants’’.
Jean-Thomas Nouboussi a rappelé que l’allocation globale pour le Burkina Faso a augmenté, passant de 117 millions d’Euros pour la période en cours à 128 millions d’Euros pour la prochaine période.
Agence d’Information du Burkina
ata