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Attaques terroristes au Sahel
Publié le mardi 14 mars 2017  |  Sidwaya
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© Autre presse par D.R
Le Conseil supérieur de la communication a rencontré les responsables d’entreprises de presse écrite et en ligne, le lundi 13 mars 2017, à Ouagadougou. Au cœur des échanges, la nécessité de recadrer le traitement de l’information dans un contexte marqué par le défi sécuritaire




Le Conseil supérieur de la communication a rencontré les responsables d’entreprises de presse écrite et en ligne, le lundi 13 mars 2017, à Ouagadougou. Au cœur des échanges, la nécessité de recadrer le traitement de l’information dans un contexte marqué par le défi sécuritaire

Le Burkina Faso ayant été confronté à plusieurs reprises à des agressions barbares, surtout dans sa partie Nord, la sensibilité de l’information sécuritaire interpelle les médias. Le Conseil supérieur de la communication (CSC), instance de régulation des médias, a donc initié une série de rencontres avec les patrons d’organes de presse pour interpeller «les professionnels de l’information à faire preuve davantage de professionnalisme». Le lundi 13 mars 2017 à Ouagadougou, c’était autour des responsables d’entreprises de presse écrite et en ligne d’être conviés pour réfléchir à leur contribution dans la lutte contre «l’ennemi commun». Il s’est agi de mettre ces travailleurs des médias devant leurs responsabilités sociales. Cela parce que le CSC aurait fait le constat que le traitement de l’information relative à la question sécuritaire tend à faire plutôt l’apologie des agresseurs aux risques de créer une psychose (non justifiée) au sein des populations. L’organe régulateur des médias a dénoncé notamment la tendance à propager des informations abusives (sans nécessairement maîtriser les tenants et les aboutissants), le matraquage médiatique (au point de ragaillardir les agresseurs) et la diffusion d’informations permettant de renseigner sur la situation des forces de défense et de sécurité. «Des choses peuvent être parfaites», a soutenu la présidente de l’organe de régulation, Nathalie Somé. De son avis, il conviendrait que les journalistes s’assurent avant toute publication, que l’information est vraie, utile pour le lecteur et mérite absolument d’être publiée. Les différents représentants d’organes de presse écrite et en ligne présents se sont montrés en phase avec elle au cours des échanges. Certains ont confié avoir même déjà entrepris des initiatives visant à contrôler leur publication sur cette situation sensible.

Contribuer à créer un climat de sérénité

C’est pourquoi, ensemble, les participants à la rencontre se sont accordés sur une feuille de route à même de faciliter les interventions médiatiques durant les périodes sensibles et de contribuer à créer un climat de sérénité dans le pays. Ils ont convenu donc que le CSC interpelle le gouvernement à améliorer sa communication de crise et le Service d’information du gouvernement (SIG) à se montrer proactif pour démentir les rumeurs.L’organe de régulation a également été commis pour faire le plaidoyer auprès des forces de défense et de sécurité afin qu’ils collaborent davantage avec les professionnels de l’information. Le CSC a aussi été encouragé à poursuivre sa campagne d’éducation aux médias afin de convaincre les citoyens à n’accorder de crédit uniquement qu’aux nouvelles véhiculées par des organes de presse reconnus. Quant aux hommes de médias, il a été noté la nécessité qu’ils puissent bénéficier de guides pratiques pour le traitement de l’information, mais également de les interpeller plus fréquemment sur les manquements déontologiques. Aux termes d’une rencontre où tout le monde s’est accordé sur la note finale, les patrons de presse ont loué l’initiative. «C’est une bonne chose de nous interpeller pour qu’on soit professionnel en donnant l’information tout en étant conscient des enjeux en matière de sécurité. Le souci des médias doit être de donner l’information juste,car ils ont un rôle d’alerte et d’interpellation à travers l’information du citoyen sur ce qui se passe», s’est notamment exprimé le promoteur du site en ligne lefaso.net, Dr. Cyriaque Paré.

Fabé Mamadou OUATTARA
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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