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Lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme
Publié le mardi 14 mars 2017  |  Sidwaya
Réconciliation
© aOuaga.com par A.O
Réconciliation nationale : l`UFC veut jouer sa partition
Samedi 24 janvier 2015. Ouagadougou. L`Union des forces centristes à animé une conférence de presse sur le thème "Réconciliation nationale comme impératif de la cohésion sociale au Faso : vision et contribution centriste"




L’Union fraternelle des croyants de Dori (UFC-Dori) en collaboration avec l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Burkina Faso, a organisé un symposium sur la sécurité à Dori, le 9 et 10 mars 2017. Les conclusions des travaux ont abouti sur des recommandations visant à restaurer la confiance et les Forces de défense et de sécurité (FDS).

A l’issue des travaux, des recommandations ont été faites en vue de faciliter la coopération civilo-militaire et du coup, arriver à bout du terrorisme. Il s’agit d’améliorer l’accueil dans les structures des Forces de défense et de sécurité (FDS), d’encourager la sensibilisation à la vulgarisation et à l’utilisation des numéros verts et de former les leaders religieux en matière de lutte contre l’extrémisme violent. Par ailleurs, les participants ont recommandé la sensibilisation des populations pour créer un réflexe de transmission de l’information, le renforcement les actions civilo-militaires et la protection des sources d’information. De l’avis du coordonnateur de l’UFC-Dori, François De Paul Ramdé, ces recommandations sont empreintes d’une simple volonté des acteurs de pouvoir révolutionner les choses. En outre, il a confié qu’aucun financement extérieur n’est attendu pour la mise en œuvre de ces recommandations, mais plutôt une meilleure organisation du travail quotidien et surtout, beaucoup de bonne volonté. Cela, a-t-il indiqué, augure de belles perspectives parce que la région du Sahel subit des attaques terroristes. « Pour nous, arriver à mobiliser les acteurs de la société civile et les populations pour qu’ils participent à leur propre sécurité, on aura grandement fait. Une chose est de se dire que ma propre sécurité dépend en première partie de moi donc de ma disposition à contribuer à ce que les FDS puissent bien remplir leur mission », explique-t-il. Et d’ajouter que sans la contribution des civils et leur acceptation à participer au processus qui vise à mieux renseigner les FDS afin qu’elles puissent bien cibler leurs actions de protection, toutes leurs démarches seront vaines.
Ce symposium qui fait suite à celui de Kaya, tenu en juin 2016, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Agir ensemble pour une coexistence pacifique au Sahel ». L’objectif est de mobiliser les acteurs de la société civile du Sahel à participer activement à l’avènement d’une plus grande confiance entre les communautés locales et les FDS et à contribuer davantage à la sécurité dans la région. Pour ce faire, plus d’une cinquantaine de participants composés d’autorités coutumières et religieuses, des FDS, des organisations de la société civile ainsi que des hommes et femmes de médias y ont pris part.

Un ennemi à la fois proche et loin de nous

L’ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso, Andrew Young, a salué les efforts consentis par l’UFC-Dori pour la compréhension et la cohésion interconfessionnelle depuis les années 60. A en croire le diplomate américain, son pays travaille principalement sur trois axes au Burkina Faso qui sont le renforcement de la démocratie, la bonne gouvernance et la protection des droits humains, la sécurité et la stabilité régionale et le développement économique et social qui inclut des milliards dans la recherche sur la santé et le soutien institutionnel. « Aujourd’hui, nous nous concentrons sur la sécurité et les menaces grandissantes envers les communautés dans la région du Sahel. Ce symposium a été décidé pour vous rapprocher en tant que leaders de vos communautés, des représentants du gouvernement et des forces de sécurité. A mesure que chaque groupe présente le travail qu’il accomplit, nous espérons que vous découvrirez comment travailler ensemble », a-t-il fait savoir. Quant au secrétaire général de la région du Sahel, Vincent Sawadogo, il a déploré le fait que beaucoup de vies aient été ôtées ces temps-ci par des individus dont le seul objectif est de créer la terreur et la peur. Que doit-on faire dans ce type de conditions où l’ennemi est à la fois loin et proche de nous, s’interroge-t-il ? En guise de réponse, il a estimé que « la peur est légitime, mais elle ne doit pas nous conduire à la passivité et à l’abandon ».
C’est pourquoi, a-t-il suggéré, dans cette lutte contre le terrorisme, il est indispensable de créer un climat de confiance et de collaboration entre les populations civiles et les FDS. « La guerre contre le terrorisme n’est pas une guerre classique où les belligérants s’affrontent face-à- face. Ici, l’ennemi est tapi dans l’ombre et peut agir à tout moment, d’où la nécessité d’une franche participation de chacun à la prise en compte de la question sécuritaire », a-t-il préconisé.


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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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