Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Salifou Diallo, président du MPP : "La jeunesse est la pointe de notre parti"
Publié le lundi 13 mars 2017  |  Sidwaya
Assemblée
© aOuaga.com par A.O
Assemblée nationale : arbre de Noêl au profit des enfants des députés et du personnel
Vendredi 23 décembre 2016? Assemblée nationale. Ouagadougou. Un arbre de Noêl a été organisé au profit des enfants des députés et du personnel. Photo : Salif Diallo, président de l`Assemblée nationale




Le nouveau président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Salifou Diallo, a animé une conférence de presse à l’issue de la cérémonie de clôture du IIe congrès ordinaire du parti, le dimanche 12 mars 2017 à Ouagadougou. Les échanges ont porté essentiellement sur les perspectives pour la mise en œuvre opérationnelle du programme présidentiel.

Du 10 au 12 mars 2017, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a tenu son deuxième congrès ordinaire, marqué notamment par le renouvellement des instances dirigeantes du parti. Au soir de ce rendez-vous, le MPP a organisé une conférence de presse sur le thème : « Mise en œuvre opérationnelle du programme présidentiel : Quelles perspectives et quels engagements ?» Cette conférence a été principalement animée par le nouveau président du MPP, Salifou Diallo, par ailleurs président de l’Assemblée nationale. Il a, d’entrée de jeu, dressé un bilan satisfaisant de l’organisation de ce congrès qui s’est voulu, selon lui, un cadre de réflexion à la dynamisation du parti. Par la suite, M. Diallo a ouvert les échanges avec les journalistes. Pourquoi le MPP n’a pas confié la présidence du parti à un jeune ? A cette préoccupation d’un journaliste, Salifou Diallo a laissé entendre que le MPP est un parti qui fonctionne de façon collégiale depuis sa création. « Dans le nouveau bureau exécutif national, plusieurs jeunes occupent des postes importants. Bref, la jeunesse est à la pointe de notre combat», a-t-il justifié. Les femmes, à l’écouter, y sont aussi très représentées. La question du renforcement de la cohésion au sein du MPP a, également, été au cœur des échanges. Pour M. Diallo, si des militants se mettent en porte-à-faux avec la loi, ils doivent répondre de leurs actes. « Nul n’est au-dessus de la loi. C’est pourquoi certains de nos militants ont été sanctionnés pour manquement à la discipline du parti », a-t-il soutenu, tout en ajoutant que le MPP condamne « fermement » la violence et ne prône que des débats empreints de cordialité et de respect mutuel. «Chaque militant, a-t-il affirmé, doit comprendre que le but de la lutte n’est pas la défense des intérêts personnels mais plutôt celle du programme présidentiel pour l’intérêt de tout le peuple burkinabè ».

« Le Premier ministre Thiéba n’est pas un cheveu dans la soupe »

Les débats ont, également, porté sur d’autres sujets. Il s’agit, entre autres, de l’intérêt de l’entrée du Premier ministre dans le bureau politique national et de l’évaluation de la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES). A la question portant sur l’entrée du Premier ministre dans le bureau, le nouveau président du MPP, a indiqué que Paul Kaba Thiéba n’est pas un cheveu tombant dans la soupe, comme pour rappeler qu’il a participé, dès le départ, au « combat » politique du parti. «Sachez qu’à la création du MPP, le Premier ministre, depuis la BCEAO, a contribué avec nous à écrire le programme du parti, il est normal qu’il puisse entrer dans le bureau politique comme d’autres camarades», a expliqué M. Diallo. Quant à l’évaluation de la mise en œuvre du PNDES, le conférencier Diallo a fait savoir que le nouveau référentiel de développement au Burkina Faso n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière. «Nous venons de sortir d’une table ronde des bailleurs de fonds où des promesses ont été faites pour le financement du PNDES. Pour l’heure, ces financements ne sont pas effectifs. Nous sommes toujours dans les procédures », a-t-il clarifié. Et, en conclusion, de demander au peuple burkinabè d’être patient et de faire confiance à ceux qu’il a portés au pouvoir.

Joanny SOW
Commentaires