Incarcéré depuis septembre 2015, l’ancien ministre burkinabè souffre de sérieux problèmes cardiaques. Mais il peut désormais compter sur le soutien de l’opposition.
Que faire de Djibrill Bassolé ? C’est le casse-tête du président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré. Depuis un premier malaise cardiaque, le 23 janvier 2017, le prisonnier Bassolé fait la navette entre la Maison d’arrêt et de correction des armées (Maca) et la polyclinique internationale de Ouagadougou.
Le 31 janvier, le cardiologue Ali Niakara écrivait au sujet de cet ancien ministre de Blaise Compaoré : « Au regard des facteurs de risque cardio-vasculaire, une maladie coronaire ne peut être exclue. Nous préconisons la réalisation d’une angiographie coronaire […] qui ne peut pas être réalisée au Burkina Faso, dont les centres de cardiologie ne sont pas dotés du plateau technique. » Commentaire du Français Alexandre Varaut, l’un des avocats du prisonnier : « Soit la justice militaire lui permet d’aller se soigner correctement à l’étranger, soit elle prend le risque de le tuer. »
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