Face aux menaces terroristes, le Burkina a décidé d’interdire la circulation nocturne de tout véhicule sur la bande frontalière avec le Mali. La mesure est diversement appréciée.
"Les frontières sont poreuses, c'est difficile de tout contrôler..." (Ibrahim Maiga)
Le Burkina n’est pas le premier pays de la région à prendre de telles mesures pour faire face aux attaques jihadistes. Désormais, la circulation des véhicules, des motos ou encore des tricycles et même des vélos est formellement interdite tous les jours entre 17h et 6h du matin heure locale dans la bande frontalière avec le Mali. Mais tout comme dans le passé dans les autres pays, cette mesure ne convainc pas Ibrahim Maiga, spécialiste du Sahel à l’Institut d’études de sécurité à Dakar.
... suite de l'article sur Autre presse