Un incendie s’est déclaré, dans la matinée du vendredi 10 mars 2017, dans le marché de Nioko 2 à Ouagadougou consumant tous les hangars. Même si l’on ne déplore pas de perte en vie humaine, l’on enregistre d’énormes dégâts matériels.
Des hangars complètement incinérés, des flammes achevant d’autres, des commerçantes en larmes, une grande foule aux alentours observent impuissamment la rage du feu. C’est ce spectacle désolant que nous avons constaté ce vendredi 10 mars 2017 aux environs de 9h30 au marché de Nioko 2 situé à la périphérie de la capitale sur l’axe Ouagadougou-Kaya. Le vent aidant, les flammes se sont déportés dans le magasin de EBOMAF situé à proximité du marché. Là, ce sont des anciens véhicules garés et des pneus qui sont partis en fumée.
Selon le responsable du comité de gestion du marché de Nioko 2, Boniface Kaboré le feu s’est déclenché aux environs de 8h30. «J’étais à la maison, une femme est venue m’informer qu’il y a du feu dans le marché. Aussitôt je me suis rendu sur le lieu pour constater. Pour le moment l’on ignore l’origine de l’incendie. Les flammes ont jailli premièrement du côté des hangars des dolotières. Mais, comme c’est vendredi, elles ne s’y trouvaient pas à cause du carême», explique-t-il. A l’entendre, aucun commerçant n’a pu récupérer quelque chose comme marchandise. L’on a alerté les sapeurs-pompiers qui ont mis du temps (une heure et demie environ) pour arriver sur les lieux, déplore-t-il. Pour le moment, assure-t-il, il n’y a pas de perte en vie humaine.
Le député Issa Anatole Bonkoungou était également sur les lieux. Tout en déplorant les dégâts,il lance un appel à toutes les bonnes volontés de venir en aide à ces commerçants qui ont tout perdu. «Nous avons été saisis du drame au niveau du marché de Nioko 2. C’est assez désolant ce que nous avons vu ici. Nous attendons que la police nous situe sur l’origine de l’incendie. Tous ceux qui peuvent aider ses pères et mères de familles qui sont dans la détresse qu’ils n’hésitent pas», souligne-t-il. Au niveau de l’autorité centrale et locale, fait-il savoir, c’est de faire en sorte que cette situation soit véritablement maitrisée. Il salue les forces de sécurité et les sapeurs-pompiers pour leur réaction même si ces derniers ont accusé un retard.
Kowoma Marc DOH