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© aOuaga.com par A.O
Des responsables de l`Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD) ont animé une conférence de presse le 7 juin 2015 à Ouagadougou |
L’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD) a tenu, le 4 mars 2017 à Koudougou, une séance de restitution des résultats des travaux de son troisième congrès. D’autres partis politiques tels que le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), la NAFA et Les Républicains ont pris part à cette cérémonie.
C’est en présence de nombreux militants que l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD) a tenu, à Koudougou, le 4 mars 2017, sa séance de restitution des dernières conclusions de son IIIe congrès qui s’est tenu sous le signe de « l’union et de la réconciliation ». A la tribune politique de cette restitution, la solidarité politique a été, une fois de plus, manifestée à l’égard de ce parti qui a été soutenu par d’autres partis frères dont, le CDP, la NAFA et le nouveau parti Les Républicains. Cette cérémonie a connu de nombreux échanges à travers des questions sensibles entrant dans le cadre de la gouvernance politique du Burkina Faso entamée par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Les causes de l’insécurité dans le Nord du pays, les insurrections qui ont secoué le Burkina Faso, et bien d’autres situations ont été passées à la loupe de l’UNDD. Au demeurant, le parti de Me Hermann Yaméogo prône la réconciliation nationale, la justice et le retour des exilés politiques. D’une façon concrète, il milite pour une union de tous les partis de l’opposition, une vraie réconciliation nationale, le retour des exilés politiques, la démocratie inclusive parce qu’estimant que des lois anti-démocratiques ont été adoptées pendant la transition. Selon les conclusions du congrès, la sérénité du pays pourrait revenir à son top niveau avec la révision de ces lois afin d’aboutir à un développement harmonieux. Aussi, quelques problèmes que vivent le Burkina Faso comme l’insécurité grandissante et la morosité économique ont été relevées. Pour le représentant du président de l’UNDD, M. Noel Yaméogo, l’objet premier de cette rencontre est de restituer les dernières conclusions du IIIe congrès ordinaire de l’UNDD qui a donné quitus au haut conseil de l’UNDD d’entamer toute négociation de fusion avec plusieurs partis. Comme message à l’endroit de l’actuel chef d’Etat du Burkina Faso, le représentant de Me Hermann Yaméogo n’a pas manqué de faire un bref rappel historique de la période révolutionnaire avec des cas d’exilés politiques qui ont été pardonnés et que la réconciliation a été faite par Blaise Compaoré avec les exilés de l’époque afin qu’ils puissent regagner leur pays. Il a également soutenu que dans un pays où règnent la division et l’instabilité, personne ne viendra investir son argent. Pour lui, « le refus de réconciliation de la part des actuels gouvernants » relève de la peur que ceux qui sont de l’opposition du fait de leur force, leur puissance ne prennent le dessus.
Concernant les récentes attaques dans le Nord du Burkina, il a fait remarquer que le gouvernement burkinabè court toujours derrière le forfait. « Le gouvernement attend qu’ils attaquent avant de jouer au reporter », a-t-il dit. Quant à Alpha Yago, secrétaire chargé des mouvements associatifs et des organisations de la société civile du CDP, cette initiative de l’UNDD est une prise de conscience de la jeunesse et des sages qui souhaitent que le pays puisse aller de l’avant. Il a salué ce congrès de l’UNDD pour la pertinence de ses objectifs et des questions traitées.
Il a également soutenu qu’à un certain moment de la vie d’une nation, il faut prendre des décisions courageuses, des décisions d’hommes d’Etat afin de conduire les populations vers des pâturages meilleurs. Il a qualifié l’an I de gouvernance du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) d’« échec pitoyable ».
François KABORE
Clauris SANA
(Collaborateur)
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