Nomination de Chériff Sy et Congrès du MPP en exergue dans les quotidiens burkinabé

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Publié le vendredi 10 mars 2017 | Agence de Presse Africaine

© Autre presse par DR
La presse nationale dans les kiosques à journaux

Les quotidiens burkinabé reçus vendredi à APA évoquent le congrès du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir), et la nomination de l’ancien président du Conseil national de la Transition (CNT), Moumina Chériff Sy, au poste de Haut-représentant du président du Faso.

«Conseil des ministres: Chériff Sy, nommé Haut-représentant du président du Faso», rapporte le quotidien national Sidwaya, là où L’Observateur Paalga, le parle de «Retour de Chériff».

De son côté, Aujourd’hui au Faso aborde le sujet dans sa rubrique « Les News du VSD (Vendredi-samedi-dimanche, Ndlr)», avec ce titre : «Sy Chériff comme Seini Oumarou ou Sidya Touré».

Selon le journal, l’ancien président du Conseil national de la transition (CNT) a été bombardé Haut-représentant du chef de l’Etat.

«La nouvelle qui circulait depuis quelques temps dans la capitale burkinabè, a été confirmé par le Conseil des ministres, en sa séance d’hier jeudi 9 mars 2017», note Aujourd’hui au Faso.

Le même journal publie l’interview de Lassané Sawadogo, président du comité thème du 2e congrès ordinaire du parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), prévu du 10 au 12 mars à Ouagadougou.

Selon M. Sawadogo, il n’est pas exclu qu’à l’issue du Congrès, Salifou Diallo, président de l’Assemblée nationale et actuel président par intérim du MPP, soit confirmé à son poste.

Pour sa part, L’Observateur Paalga donne la parole à Salifou Diallo qui soutient à la manchette du journal : «Nous ne sommes pas une secte d’intellectuels qui dans les journaux».

Quant au Quotidien, il consacre son éditorial du jour au congrès du MPP, mentionnant en guise de titre : «Privilégier avant tout, l’intérêt du peuple».

Dans son éditorial, le journal écrit que le congrès ordinaire du MPP marque une étape cruciale du fonctionnement de ce parti qui, en trois ans, est passé de la ‘’rébellion’’ à la gestion du pouvoir.

«Une montée en puissance fulgurante à laquelle beaucoup de ses militants n’étaient pas préparés et qui a donné lieu à des dérives de toutes sortes», fait remarquer le confrère.