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© Ministère par D.R
Insécurité dans le Soum : le gouvernement rassure les populations Une mission gouvernementale composée du Ministre d’Etat, Ministre de la Sécurité, Simon Compaoré et du Ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, Jean-Martin Coulibaly, s’est rendue le lundi 06 mars 2017 dans la province du Soum |
Des enseignants ont abandonné leurs postes au nord du Burkina Faso, confronté à la montée des actes terroristes perpétrés par le groupe du djihadiste burkinabè Malam Ibrahim Dicko, obligeant les autorités à prendre des mesures sécuritaires.
"Des enseignants se sentant en danger, ont quitté cette zone. Nos vies sont en danger. Nous (fonctionnaire) exigeons des garanties sécuritaires pour nous", a expliqué au téléphone à Xinhua un agent d'élevage installé dans le soum (nord).
Des individus armés avaient fait irruption dans des écoles de la localité en janvier, avant de sommer les enseignants d'enseigner l'arabe ou de quitter les lieux.
Début mars, deux personnes ont été tuées un enseignant et un habitant du village de Kourfayel, localité située à une dizaine de kilomètres de Djibo, chef-lieu de la région du Soum, par des djihadistes.
Une autre attaque revendiquée par le prédicateur Ibrahim Malam Dicko avait eu lieu, le lundi 27 février 2017 dans la même localité et n'a pas fait de perte en vie humaine, mais des dégâts matériels. Des commissariats, des brigades de gendarmerie et des camps militaires sont attaqués à cet effet.
Lors d'une visite visant à "réconforter les populations plusieurs fois durement éprouvées par des attaques terroristes à répétition", le ministre de la Sécurité, Simon Compaoré et celui en charge de l'éducation, Martin Coulibaly, ont annoncé un certain nombre de mesures.
Il s'agit notamment de l'interdiction aux motos, tricycles, charrettes, véhicules de circuler de 17h00 à 06h00 sur la bande de la frontière.
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