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Enregistrement des naissances
Publié le mardi 7 mars 2017  |  Sidwaya
Conférence
© aOuaga.com par DF
Conférence de presse de clôture du XVe Sommet de la Francophonie
Dimanche 30 Novembre 2014. Dakar. Le XVe Sommet de la Francophonie a pris fin, à Dakar, avec le choix de Michaëlle Jean comme Secrétaire Général de la Francophonie. L`ancien Gouverneur du Canada succède à Abdou Diouf qui a passé 12 années à la tête de l`Organisation Internationale de la Francophonie. Ph : Mme Michaëlle Jean




En séjour au Burkina Faso, la Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Michaëlle Jean, a visité, le vendredi 3 mars 2017, la maternité du centre médical Schiphra où l’enregistrement des naissances s’effectue depuis peu à partir de SMS cryptés.

Enregistrement et déclaration des naissances par SMS, délivrance d’actes de naissance dans la foulée…sont, entre autres, les principales fonctions de l’application iCivil co-inventée par le Burkinabè Adama Sawadogo. Cette innovation, en application à la maternité du centre médical Schiphra de Ouagadougou, a été expliquée à la Secrétaire générale de l’OIF, Michaëlle Jean, le 3 mars 2017, par le promoteur. Ainsi, l’hôte du jour a été éclairée sur la plateforme iCivil, la technique d’enregistrement des naissances et les fonctionnalités du serveur. «Nous utilisons le réseau GSM. Tout a été configuré, conçu avec les réalités du Burkina Faso et de l’Afrique», a expliqué Adama Sawadogo.
iCivil est une application mobile «qui permet de faire les enregistrements de naissance à partir de SMS cryptés». Comment fonctionne-t-elle? Dès la naissance de l’enfant à la maternité, un scellé à bulles est positionné sur un bracelet qui est attaché au nouveau-né. La sage-femme, à l’aide d’un téléphone portable muni d’une application iCivil, flash le code sur le scellé à bulles. Un questionnaire apparaît afin de renseigner toutes les informations relatives à l’acte de naissance. A l’issue de cette phase, un SMS crypté est envoyé vers le centre serveur, au centre national d’état civil. La plateforme permet aussi de délivrer des actes de naissance en un temps réduit. Le SMS crypté envoyé sur le serveur par la sage-femme et contenant les données de l’acte de naissance sont envoyés vers le serveur central de iCivil d’où peut être imprimé l’extrait de l’enfant avec l’image du scellé à bulles du bracelet. C’est sur présentation de celui-ci que les parents peuvent se présenter pour le retrait de l’extrait d’acte de naissance de leur enfant.
«J’ai effectué une visite réjouissante. J’ai été séduite», a avoué la secrétaire générale de l’OIF, Michaëlle Jean. Pour elle, cette technologie transforme à la fois la gouvernance et la vie de nombreuses personnes. «Cette nouvelle procédure pour l’état civil est salutaire quand on sait que 55% de la population sur le continent africain n’a pas d’existence légale ou en état de vulnérabilité. Ces personnes peuvent disparaître, elles n’ont pas la possibilité de faire valoir leur droit et elles ne peuvent pas non plus exercer leur droit», a-elle souligné. En plus, a ajouté Michaëlle Jean, sans des données sur la population, il est difficile d’élaborer des politiques de santé, d’éducation, de sécurité…
En somme, iCivil, aux dires du co-inventeur, présente de nombreux avantages : simplicité de l’enregistrement des naissances, célérité dans la déclaration et la délivrance des actes d’état civil, mise à disposition de statistiques fiables en temps réel, etc. «Cette plateforme est une révolution de l’état civil africain qui avait de grandes carences et qui mettait les Etats dans des difficultés sur la programmation de leur politique de développement», a indiqué Adama Sawadogo. Abondant dans le même sens, le maire de Ouagadougou, Armand Roland Pierre Béouindé, a noté que l’application est une «révolution» qui permettra au Burkina Faso de disposer de données fiables.
La licence iCivil a été mise gracieusement à la disposition du Burkina Faso par ses concepteurs. L’expérimentation de la plateforme s’est déroulée sur la période d’août 2015 à juillet 2016 dans 10 maternités de Ouagadougou. Les inventeurs disent attendre le décret officiel pour faire bénéficier la plateforme à tous les burkinabè. En attendant, 1836 nouveau-nés ont été enregistrés grâce à cette technologie.

Sié Simplice HIEN
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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