Son «Orage africain» s’est transformé au Fespaco en tempête cinématographique. Pendant une semaine et à chaque projection de «L’Orage africain, un continent sous influence», le réalisateur béninois Sylvestre Amoussou n’a cessé de répéter : «Les dirigeants occidentaux ont encore la mainmise sur l’économie africaine et décident à notre place. Ce n’est plus possible.» Au Festival panafricain du cinéma africain, son manifeste cinématographique contre le néocolonialisme économique du XXIe siècle a décroché le samedi 4 mars le prestigieux prix de l’Étalon d’argent de Yennenga et le prix spécial de l’Assemblée nationale après avoir été ovationné dans les salles par les cinéphiles du monde entier venus à Ouagadougou, au Burkina Faso, pour la 25e édition du Festival. Entretien.
RFI : Vous avez fait un triomphe au Fespaco avec votre film L’Orage africain, un continent sous influence. Comment réagissez-vous face à ce succès inespéré ?
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