Le gouvernement burkinabè a conclu vendredi avec la Banque mondiale un accord de prêt d'environ 11 milliards de FCFA pour le financement du projet e-Burkina, un projet d'envergure qui s'inscrit dans la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES).
Selon la ministre du Développement de l'Economie numérique et des Postes, Mme Hadja Fatimata Ouattara, dont les propos ont été rapporté par la cellule de communication de son département, l'objectif principal du projet e-Burkina est de contribuer à l'édification d'une administration publique performante et efficiente grâce à l'apport des technologies de l'information et de la communication.
"En outre, ce projet va marquer le démarrage de la transformation digitale de l'administration gouvernementale et donner l'exemple à suivre pour les autres acteurs, notamment les entreprises du Burkina. A terme, e-Burkina devra améliorer la capacité et l'utilisation des TIC par les administrations publiques et les agences à travers la fourniture d'informations et de services électroniques ; la promotion de l'entreprenariat dans l'économie numérique, avec un focus particulier sur l'agriculture et les zones rurales", souligne le ministère en charge des TIC.
Selon Mme Hadja Fatimata Ouattara, "cette transformation digitale sera la base de l'industrialisation numérique avec l'encouragement de la réalisation d'applications faites localement et portées par l'innovation de nos jeunes créateurs avec des solutions et des services réalisés au Burkina Faso pour mieux rencontrer les besoins nationaux".
Le projet e-Burkina, exécuté par l'Agence nationale de promotion des TIC (ANPTIC) va durer jusqu'en juin 2022.