Le gouvernement burkinabè a récemment lancé le Projet d’appui au développement intégré de la filière karité (PADIFK) adopté en 2015 par le Conseil des ministres.
D’un coût total d’environ 600 millions de FCFA (964 000 $) apportés par la Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernent burkinabè, le projet vise à rendre la filière karité compétitive pour une croissance économique durable et équitable. En outre, il compte contribuer à l’accroissement des revenus et à la sécurité alimentaire des populations à travers une gestion durable des cultures de karité et une valorisation des produits dérivés du karité.
Ce double objectif s’articule autour de trois axes. Le premier porte sur le renforcement des compétences et l’organisation des acteurs de la filière karité. Le deuxième axe touche à l’amélioration de l’accès au crédit des acteurs. Le dernier axe concerne l’amélioration de la qualité dans la chaîne de valeur et l’accès au marché.
Le projet devrait bénéficier à une multitude d’acteurs dont les groupements de femmes productrices et collectrices des amandes de karité. Outre ces bénéficiaires, les retombées s’observeront également du côté des commerçants et les exportateurs de la filière karité et des organisations professionnelles dont la Table filière karité (TFK).
Pour rappel, le karité est l’un des principaux produits agricoles exportés par le Burkina Faso à côté du coton. L’exportation du karité a généré plus de 30 milliards de FCFA en 2014 (48 millions $) d’après les données de l’exécutif burkinabè.
Espoir Olodo