Ouverture d’un symposium international sur le dialogue interreligieux et interculturel

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Publié le samedi 4 mars 2017 | AIB

© Ministère par D.R
Affaires étrangères : une cérémonie pour accueillir l`ambassadeur Samaté et le juge Bamouni
Le vendredi 3 février 2017, Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères de la coopération et des Burkinabè de l`extérieur, a organisé une cérémonie en l`honneur de l`ambassadeur Minata Samaté et du juge Pascal Bamouni qui ont été récemment élus respectivement au poste de Commissaire des affaires politiques de l`Union Africaine et de membre du Conseil consultatif de la lutte contre la corruption

Le ministre en charge des Affaires étrangères Alpha Barry a présidé ce vendredi, la cérémonie d’ouverture d’un symposium international sur le dialogue des religions et des cultures pour une éducation à la paix et au développement, a constaté l’AIB

Ce symposium international, auquel participent plusieurs acteurs et personnalités du monde culturel et religieux, représentants des institutions africaines et internationales, de la société civile, des journalistes, des Professeurs d’Université du Burikna, d’Afrique et du monde, se tient du 03 au 07 mars 2017 dans la capital burkinabè.

Cette activité, «d’Initiative pour le renforcement de la culture de la paix au Burkina Faso et en Afrique par le dialogue des religions et des cultures» est l’œuvre de l’ancien ministre burkinabè en charge de la Communication et de la culture Philippe Savadogo et du Dr Lazare Ki-Zerbo.

« Ce Symposium va contribuer à l’enracinement de l’initiative africaine d’éducation au développement et à la paix par le dialogue interreligieux et interculturel », apprend-t-on dans le document de presse.

« (…) Avec ces attaques terroristes attribuées à des extrémistes religieux dans le nord du Burkina, notre culture et nos religions ont des valeurs qui peuvent nous permettre de mieux dialoguer, de nous comprendre et de surmonter beaucoup de choses », a indiqué le ministre Alpha Barry, rassurant que le Burkina soutient ce symposium.

Selon le chef de la diplomatie burkinabè, la situation de crise entre l’Ex régiment de sécurité présidentielle (RSP) et les autres forces de l’armée burkinabè lors du putsch manqué (16 septembre 2015) du général Diendiéré, a pu être réglée grâce à l’intervention du Mogho Naaba (Empereur traditionnel très consulté et très respecté, ndlr), ajoutant que le Burkina a des valeurs sur lesquelles s’appuyer pour dialoguer.

«Le spectacle permanent des alliances à plaisanterie est aussi un mécanisme majeur à la fois de détente, de prévention et de résolution des conflits par le jeu qui irrigue les relations humaines et contribue sans doute fortement à la cohésion sociale que les observateurs sont unanimes à reconnaitre dans ce pays », peut-on lire dans le document de presse.

‘’Les alliances à plaisanterie’’ ou ‘’Parenté à plaisanterie’’ est un héritage ancestral qui autorise certaines ethnies à s’adresser réciproquement un certain nombre d’injures dans l’humour, sans que cela ne soit considéré comme des offenses, note-t-on.

La même source poursuit que « la société burkinabè contemporaine est une société dans laquelle le pluralisme religieux se manifeste par des phénomènes d’hybridation, d’intermariage, de voisinage pacifique… »

«Nous attendons des propositions concrètes invitant à l’action pour nous permettre en plus de ce qui se fait, de pouvoir agir sur le terrain», a espéré M. Barry.

Agence d’Information du Burkina

rs/ata