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1ère session ordinaire 2017 de l’Assemblée nationale
Publié le jeudi 2 mars 2017  |  Sidwaya
Assemblée
© Assemblée Nationale par Paulin Piga N`Do
Assemblée nationale : c`est parti pour la première session post-transition
Mercredi 2 mars 2016. Ouagadougou. Le président de l`Assemblée nationale, Salif Diallo, a donné le coup d`envoi de la première session ordinaire de l`année 2016 de l`institution au cours d`une cérémonie solennelle




La première session ordinaire de l’année 2017 de l’Assemblée nationale s’est ouverte, le mercredi 1er mars à Ouagadougou, en présence de nombreuses personnalités. Une session essentiellement consacrée à l’adoption des textes de lois.

Après des mois d’intersession, les élus nationaux sont de retour à l’hémicycle. Cette reprise est marquée par l’ouverture de la première session ordinaire de l’année en cours, intervenue hier mercredi 1er mars 2017 à Ouagadougou. Au cours des 90 prochains jours, les députés vont se pencher sur plusieurs dossiers, notamment l’adoption de nouvelles lois et la création de nouvelles commissions d’enquêtes parlementaires. Dans son discours, le président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo a rappelé le contexte dans lequel s’ouvre cette nouvelle session. « Dans l’espace CEDEAO, l’effondrement des cours du pétrole, la faible productivité agricole, la vulnérabilité des Etats face au terrorisme et aux aléas climatiques se conjuguent, offrant aux populations un sort peu enviable », a-t-il fait remarquer. Au plan national, la relance économique, les grèves « intempestives » qui « paralysent » les services publics et le passage à la Ve République ont constitué les différents points d’orgues de l’intervention de l’occupant du perchoir. Sur le premier point, Salifou Diallo s’est montré solidaire du gouvernement : « Je voudrais saluer les efforts du gouvernement visant la relance de notre économie, son esprit d’ouverture et sa volonté de maintenir avec les syndicats, un dialogue constant et constructif en vue de créer un climat social apaisé ». S’agissant des mouvements d’humeur et les débrayages auxquels l’on assiste dans les différents ministères, le président de l’Assemblée nationale est catégorique sur sa conviction. « Derrières ces arrêts de travail se cachent des situations de non-dits. Leur enchaînement laisse parfois percevoir clairement que ce sont des manœuvres politiques, des provocations d’officines peu crédibles qui, faute d’arguments, avancent cagoulées sous le fallacieux prétexte de lutte syndicale », a-t-il signifié.

La Ve République, œuvre de refondation

Quant au passage à la Ve République, le patron de la représentation nationale pense qu’après les différents scrutins qui ont parachevé le rétablissement de l’armature institutionnelle, l’avènement de cette République doit être perçu comme une œuvre de refondation. « Cette refondation s’impose du fait qu’il faille convenir d’un nouvel ordre social et politique qui soit au diapason des aspirations légitimes du peuple, instaurant de nouveaux rapports entre gouvernants et gouvernés », a précisé M. Diallo. Pour ce faire, il a invité les Burkinabè à l’union sacrée autour des acquis de la démocratie et à œuvrer main dans la main pour conquérir de nouveaux espaces de liberté et de progrès dans le respect et un sens élevé du civisme.
La cérémonie d’ouverture de cette session encore appelée session des lois a connu la participation d’éminentes personnalités. Il s’agit du président de l’Assemblée populaire de Guinée Bissau, Cypriano Cassama, du président du Comité-interparlementaire (CIP) de l’UEMOA, Lancina Dosso, du Premier ministre Paul Kaba Thiéba et des membres de son gouvernement. Hormis le chef du gouvernement qui ne s’exprime pas en pareille circonstance, les présidents de parlements invités ont tour à tour pris la parole. Premier à intervenir, le Bissau-guinéen, évoquant un «haut lieu de débats publique» (Assemblée nationale), témoin des événements douloureux en 2014, Cypriano Cassama, a salué le « mérite » du peuple burkinabè qui a su prendre son « destin en main ». Evoquant la situation récente en Gambie, ce dernier a reconnu le rôle déterminant joué par le président du Faso dans le retour de la démocratie dans ce pays avec l’investiture d’Adama Barrow. Le président du CIP-UEMOA, pour sa part, s’est montré inquiet face au processus d’intégration dans l’espace communautaire qui piétine. « La communauté UEMOA est à la croisée des chemins, alors que nos pays pris individuellement sont vulnérables », a déclaré Lancina Dosso, avant d’appeler ses pairs du Burkina Faso dont la « participation qualitative » aux travaux du CIP-UEMOA a toujours été remarquable à soutenir davantage l’intégration. Les députés ont profité de l’occasion pour valider le mandat de Elise F. Ilboudo/ Thiombiano en remplacement du député Oumarou Idani appelé récemment au poste de ministre des mines dans le gouvernement Paul Kaba II.

Beyon Romain NEBIE
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