Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Gestion intégrée des ressources en eau : une quarantaine de journalistes renforcent leurs capacités
Publié le jeudi 2 mars 2017  |  Sidwaya




Le ministère de l’Eau et de l’Assainissement à travers le Secrétariat permanent de la Gestion intégrée des ressources en eau (SP/GIRE) organise du 28 février au 2 mars 2017 à Koudougou, un atelier d’information et de formation à la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) au profit d’une quarantaine de journalistes issus de différents organes de presse.

Le Burkina Faso dispose depuis juin 2016 d’un nouveau Programme national pour la gestion intégrée des ressources en eau (PN-GIRE 2016-2030).

Ce référentiel en matière de gestion de l’or bleu met un accent particulier sur la communication comme élément déclencheur de la mobilisation et de la participation des populations à la gestion rationnelle et à la protection des ressources en eau. Cela passe nécessairement par l’information et la sensibilisation de ces populations afin qu’elles puissent comprendre le caractère limité et la vulnérabilité de nos ressources en eau, étape importante vers la prise de conscience. C’est dans cette perspective qu’une formation est organisée du 28 février au 2 mars 2017 à Koudougou au profit des journalistes en vue de leur permettre de participer à l’information et à la sensibilisation du public à travers les médias. Un atelier de formation qui vise essentiellement le renforcement des capacités des hommes de médias en matière de Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) afin qu’ils puissent participer à l’information et la sensibilisation des usagers et des populations sur la nécessité de travailler à la protection de nos ressources en eau.

Aussi, il s’est agi de présenter aux journalistes un certain nombre de dispositions prises. Ce sont, entre autres, la loi d’orientation relative à la gestion de l’eau ; l’état des lieux des ressources en eau du Burkina Faso ; le bilan de la mise en œuvre du Plan d’action pour la gestion intégrée des ressources en eau (PAGIRE) ; le nouveau programme national pour la gestion des ressources en eau (PN-GIRE 2016-2030); le SP/GIRE et les structures de mise en œuvre de la GIRE, notamment les agences de l’Eau, la police de l’eau, le point des actes de pollution des ressources en eau et des mesures de protection. Pour sa part, le secrétaire général du ministère de l’Eau et de l’Assainissement, Allasoun Sory, est revenu sur les menaces qui pèsent sur les ressources en eau du Burkina Faso et qui compromettent dangereusement l’avenir de notre pays.

Contribuer à la satisfaction des besoins en eau

C’est pour consolider les acquis du PAGIRE dit-il, que le gouvernement du Burkina Faso a adopté en juin 2016, le nouveau PN-GIRE 2016-2030 avec pour objectif global de « contribuer durablement à la satisfaction des besoins en eau douce des usagers et des écosystèmes aquatiques». Ce programme se décline en trois phases de cinq ans chacune, dont la première phase est en cours depuis janvier 2017. Ce programme s’appuie sur les acquis et les leçons apprises des phases précédentes du PAGIRE ainsi que sur les objectifs et principes de la politique nationale de l’eau révisée.

Et selon le secrétaire général, la réussite de ce nouveau programme dépend de l’engagement, de la participation et de la détermination de toutes les parties prenantes à quel que niveau que ce soit.

C’est pourquoi, Il est indéniable que les nobles objectifs du PN-GIRE, ne pourront être atteints sans le concours des hommes de médias car l’information et la sensibilisation constituent un maillon important dans l’opérationnalisation de la GIRE, a indiqué M. Sory.

Il s’agit en effet, de susciter une prise de conscience des populations de la vulnérabilité des ressources en eau en vue de parvenir à un changement de comportement global en faveur d’une gestion rationnelle et durable de ces ressources en eau. C’est dire que les attentes vis-à-vis des journalistes dans le cadre de la mise en œuvre du PN-GIRE sont énormes. Des attentes qui se résument à la promotion de la GIRE à travers les diverses actions de sensibilisation dans les médias a souhaité le secrétaire général.

C’est par ces actions que les journalistes contribueront à sauver le Burkina Faso des griffes de graves pénuries d’eau liées à sa mauvaise gestion car, a-t-on coutume de dire, sans eau, aucune vie n’est possible sur terre a conclu le secrétaire général.


François KABORE
Commentaires

Titrologie



Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment