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FESPACO 2017 à Ouagadougou, "une opportunité d’affaires" sous haute sécurité (REPORTAGE)
Publié le mardi 28 fevrier 2017  |  Alerte-Info
FESPACO
© aOuaga.com par A.O
FESPACO 2017 : le 18e MICA a ouvert ses portes
Dimanche 26 février 2017. Ouagadougou. Le 18e Marché international du cinéma et de la télévision africains (MICA) a officiellement ouvert ses portes dans le cadre de la 25e édition du Festival panafricain du cinéma et de l`audiovisuel de Ouagadougou (FESPACO)




Village artisanal, "Akwaba", espaces marchands, le Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou, est "une opportunité d’affaires pour des Burkinabè et (des) étrangers", qui se déroule dans une ambiance bon enfant, avec un dispositif sécuritaire remarquable sur les différents sites.

Le visage rayonnant, Dosso Mama Ohouo, feuillette des brochures derrière son étal de vêtements et de sacs à main. Pour elle, les Fespaco se présente comme une "opportunité" et dit être "venue d’Abidjan pour en profiter".

C’est vrai que "pour le moment, je ne vends pas comme ça, mais j’ai l’espoir car les gens apprécient mes articles. Et puis on dit que chez vous (à Ouagadougou), c’est à la dernière minute que vous faites vos achats", sinon pour l’instant "c’est la contemplation".

Elle était réticente à venir au festival en raison "des différentes attaques" attribuées aux groupes extrémistes. Mais depuis son arrivée, sa crainte s’est dissipée : "je suis satisfaite du dispositif sécuritaire mis en place" par les forces de défense et de sécurité burkinabè.

Au village "Akwaba", quartier général des exposants de la Côte d’Ivoire, pays invité d’honneur, installé à la Place de la Révolution (Centre-ville) est sous haute sécurité. Le site situé juste à côté du camp Guillaume Ouédraogo, est sous la protection des officiers de la gendarmerie burkinabè et l’accès est filtré.

Chaque visiteur est soumis à des fouilles. Les briquets et les objets jugés dangereux sont interdits d’accès, a constaté un journaliste de ALERTE INFO.

"Nous ne sommes pas inquiets", lance Idriz Abdel Basthou Adeoti, décorateur textile vêtu d’une chemise bleu-ciel, basé à Bouaké, dans le Centre de la Côte d’Ivoire (350 km d’Abidjan). Il a suivi la délégation ivoirienne en vue de présenter ses objets d’art et se faire des clients.

"Par la grâce de Dieu on ne se plaint pas mon frère. Le marché c’est petit à petit", se réjouit M. Adeoti qui "espère retourner à Bouaké tout satisfait".

Comme M. Adeoti et Mme Ohouo, beaucoup d’Ivoiriens, Togolais et Nigériens, notamment, présents à Ouagadougou dans le cadre du FESPACO, pour qui le festival est "une opportunité d’affaire", souhaitent écouler le maximum de marchandises avant la clôture de l’événement prévue samedi.

"C’est une opportunité d’affaires pour les vendeurs car ça leur permet d’avoir de nouveaux clients", confie Mme Ouédraogo, une cliente qui se plaint du coût des articles proposés, préférant prendre les contactes des exposants en espérant se procurer certains de leurs articles, "moins cher après le FESPACO".

"C’est trop cher, je préfère payer certains articles quand je serai en mission en Côte d’Ivoire", confie-t-elle.

La même ambiance est constatée au siège du FESPACO et au village artisanal qui accueillent des festivaliers, où forces de défense et de sécurité, armées, veillent au grand bonheur des visiteurs.

DZO
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