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IUTS : La suite des discussions dans une dizaine de jours
Publié le mardi 28 fevrier 2017  |  Sidwaya
IUTS,
© Primature par D.R
IUTS, retenues pour fait de grève : le Premier ministre et les syndicats à bâtons rompus
Lundi 27 février 2017. Ouagadougou. Primature. Le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu une séance de travail avec des organisations syndicales sur des sujets comme le champ d`application de l`impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS), les retenues pour fait de grève




Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba et des responsables de l’Unité d’action syndicale (UAS) ont eu une séance de travail, le lundi 27 février 2017 à Ouagadougou. L’IUTS et les retenues sur salaire ont été au menu des échanges.

L’Impôt unique sur le traitement de salaire (IUTS) et les retenues sur salaire pour faits de grève, les deux points à l’ordre du jour de la rencontre de travail du lundi 27 février 2017 à Ouagadougou, entre le gouvernement et les centrales syndicales, n’ont pas été épuisés. «Les simulations du gouvernement sur l’IUTS et les retenues sur salaire pour fait de grève ne sont pas totalement prêtes. Nous leur avons promis de revenir une fois que nous aurons à notre possession leurs propositions finales», a expliqué le président de mois des centrales syndicales, Paul Kaboré, à l’issue de la rencontre présidée par le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba. A l’en croire ces simulations, aux dires de la partie gouvernementale, seront disponibles dans un délai d’une dizaine de jours. «Les autorités ont promis de nous présenter à cette échéance, un document écrit. C’est seulement à partir de là, que nous pourrons nous prononcer», a laissé entendre M. Kaboré, visiblement peu disert.
« Nous avons décidé de remettre la suite des concertations à plus tard, dans un délai n’excédant pas 7 à 10 jours », a confirmé pour sa part, le ministre en charge de la fonction publique, Clément Pengdwendé Sawadogo. «Au sujet de la retenue de l’IUTS sur les indemnités et les primes, il était nécessaire au niveau de la direction générale des impôts, qu’un certain nombre de statistiques soient affinées pour nous permettre de mesurer les incidences des options envisagées», a-t-il affirmé. Selon lui, la non-finalisation de certains aspects des propositions du gouvernement est imputable à la grève des agents du ministère de l’Economie et des finances. Le directeur général des impôts, foi de M. Sawadogo, a donc demandé quelques jours supplémentaires pour achever les différentes simulations. «Les questions fiscales sont toujours, difficiles. On ne se presse pas pour prendre des décisions qui peuvent avoir des incidences graves sur l’avenir du pays. C’est pour cela, qu’il faut avoir en main les incidences des simulations avant de trancher», a-t-il commenté. De l’avis du premier responsable du département en charge de la fonction publique, le plus important est de régler un certain nombre de questions afin que le secteur privé ne soit pas traité de manière discriminatoire par rapport au secteur public. «Il faut déterminer clairement les planchers pour ne pas pénaliser les revenus les plus faibles. Nous devons jouer au niveau des chiffres pour voir quel est l’optimum où se situe le curseur de sorte que les décisions soient à la faveur de tout le monde», a-t-il estimé. Sur l’autre point qui était inscrit à l’ordre du jour, M. Sawadogo a confié que les organisations syndicales ne sont pas opposées au principe des retenues sur salaire pour fait de grève. «C’est un principe international. Les syndicats souhaitent simplement que la coupure sur le salaire ne soit pas faite sur la base d’une journée entière, si la grève n’a en réalité, par exemple, duré que quelques heures dans la journée. Ce sont des aménagements de ce genre qui sont actuellement en discussion entre les deux parties», a-t-il indiqué.

Aubin W. NANA
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