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© aOuaga.com par A.O
FESPACO 2017 : le 18e MICA a ouvert ses portes Dimanche 26 février 2017. Ouagadougou. Le 18e Marché international du cinéma et de la télévision africains (MICA) a officiellement ouvert ses portes dans le cadre de la 25e édition du Festival panafricain du cinéma et de l`audiovisuel de Ouagadougou (FESPACO) |
En marge de la 25e édition du FESPACO, le ministre ivoirien en charge de la culture, Maurice Kouakou Bandaman et son homologue du Burkina Faso, Tahirou Barry ont procédé, le dimanche 26 février 2017 à la place de la Nation à Ouagadougou, à l’ouverture officielle du village artisanal ivoirien, Akwaba.
La Côte d’Ivoire veut montrer à tous les festivaliers présents à Ouagadougou à l’occasion de la fête de la biennale du cinéma africain qu’ils peuvent compter sur elle. C’est ainsi qu’elle a construit tout un village, peint de tout blanc, d’une superficie de 1200 m2 à la place de la Nation à Ouagadougou pour exposer toutes leurs potentialités culturelles, économiques, gastronomiques. Son ouverture officielle a eu lieu le dimanche 26 février 2017 devant des parterres d’invités et de journalistes. Akwaba qui signifie "Bienvenue”, selon les organisateurs de la cérémonie a été offert au public afin de matérialiser et encourager l’effort du ministère de la Culture et de la Francophonie de la Côte d’Ivoire. A l’intérieur, plusieurs structures présentent divers produits et services. Il s’agit par exemple du stand spécialement réservé à Fraternité matin, un journal ivoirien qui offre de l’écriture, de la littérature aux invités.
Des produits faits ivoiriens
En plus de ce journal, il y a un studio de projection de cinéma, de tournage et de production. Une boutique et une buvette implantées permettent aux festivaliers de découvrir les produits faits ivoiriens. Plus loin, un joli tableau célébrant le "mariage” entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, avec des caricatures souriantes du Président Ouattara et Roch Marc Christian Kaboré Kaboré est également perceptible. Pour le premier responsable du département de la culture ivoirienne, Kouakou Bandaman, en plus des 13 films ivoiriens qui seront projetés, leur pays a voulu offrir tout un ensemble de produits culturels pour montrer toutes les chaînes de la production artistique et culturelle. Le ministre burkinabè de la Culture, des Arts et du Tourisme, Tahirou Barry, a indiqué que cette belle vitrine les renseigne de la profondeur du patrimoine de la culture ivoirienne. "C’est un patrimoine qu’il faut connaître et valoriser. Je pense que le ministre, mon frère de la Côte d’Ivoire a pleinement conscience de cette mission et va s’engager résolument”, a-t-il dit. Il a ajouté que la présence massive de la Côte d’Ivoire est la matérialisation de la force et de l’amitié entre les deux nations. Pour ce faire, il n’y a pas de raison qu’à travers le 7e art, ils ne puisent pas cette force d’amitié et de fraternité.
Elélé KANTORO
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