Burkina: Une centaine de militaires formés pour faire face aux attaques armées

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Publié le lundi 27 fevrier 2017 | Alerte-Info

© Autre presse par D.R
Photos de militaires

Une centaine de militaires burkinabè ont entamé lundi une formation, jusqu’au 16 mars, dans le but de pouvoir faire face aux attaques armées, dont le Burkina est victime depuis 2015, a confié à Ouagadougou, le chef d’état-major général adjoint des armées, Théodore Naba Palé, face à la presse.

Cette formation dénommée "Flintlock" est "véritablement un tremplin d’entrainement et de perfectionnement de nos forces en vue de lutter efficacement contre le fléau du terrorisme", a indiqué le colonel-major Palé.

Deux postes de commandement tactique ont été retenus pour cet exercice "Flintlock" au Burkina. Il s’agit de Ouagadougou où une cinquantaine de soldats, issus de la première région militaire basée à Kaya (Nord), prennent part à cette formation, et à Bobo-Dioulasso (Ouest) où des Forces spéciales des Pays-Bas s’entraineront avec les soldats burkinabè du 25e Régiment parachutiste Commando.

Au moins une vingtaine de formateurs américains issus du détachement opérationnel des forces spéciales Equipe Alpha 3116 de Fort Bragg de la Caroline du Nord, sont présents à Ouagadougou pour cet exercice Flintlock 2017 qui se déroule au Camp Zagré.

Selon le premier conseiller de l’ambassade des Etats-Unis, Andrew Young, en plus du Burkina, la même formation se déroule à la même date dans "24 Nations" dont "sept pays africains", notamment, le Tchad où se trouve l’état-major de l’exercice composé de militaires du Bénin, des Tchadiens, Camerounais, Nigériens et Nigérians, des nations qui font face à la menace Boko Haram.

"L’objectif de Flintlock (initié par les Etats-Unis) est de rassembler des nations partenaires du monde entier pour s’entrainer ensemble et joindre leurs forces afin de renforcer la coopération, contrer le terrorisme et les organisations extrémistes violentes et leurs idéologies", a affirmé M. Young.

Février 2016, une quarantaine de militaires burkinabè ont été envoyés au Sénégal pour prendre part à l’exercice Flintlock en vue de renforcer leurs "capacités dans la lutte contre le terrorisme".

En 2010, le Burkina avait accueilli, pour la première fois, des forces de plus d’une dizaine de pays dans le cadre de l’exercice Flintlock, qui était principalement financé par les Etats-Unis.

DZO