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Mouvements sociaux au Burkina: L’opposition invite les "autorités à éviter les accusations pour ne pas envenimer la situation"
Publié le lundi 27 fevrier 2017  |  Alerte-Info
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© aOuaga.com par Séni Dabo
An II de l`insurrection populaire : la CFDC réaménage son programme de commémoration
Mardi 25 octobre 2016. Ouagadougou. Le président de la Coalition des forces démocratiques pour un vrai changement (CFDC), Zéphirin Diabré, a animé une conférence de presse pour annoncer le réaménagement du programme de la conférence nationale sur l`insurrection populaire qu`elle compte organiser pour commémorer le 2e anniversaire du soulèvement de fin octobre 2014




L’opposition politique burkinabè invite les "autorités à éviter d’accuser les syndicats d’être manipulés par des partis politiques pour ne pas envenimer la situation", a dit lundi le premier responsable de l’Organisation Zéphirin Diabré, voulant que l'Etat "se rapproche des syndicats pour trouver des terrains d’entente" pour la stabilité, à ALERTE INFO.

"On n’a écouté un peu le ton employé par le Premier ministre (Paul Kaba Thiéba), qui accuse les syndicats d’être manipulés par des partis politiques. Je ne suis pas sûr que ça soit par cette manière qu’on apaise le débat", a déclaré Zéphirin, président de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC, deuxième force politique du pays).

Pour M. Diabré, "quand on invite des gens pour demander une trêve sociale on ne peut pas commencer par les porter ce genre d’accusation", rappelant que dans l’histoire politique de notre pays, "c’est la énième fois qu’on attend ça".

Les syndicats sont dans leur "rôle de faire des revendications comme le gouvernement aussi est dans son rôle de dire qu’il n’a pas les moyens mais s’ils s’asseyent ensemble, ils vont quand même pouvoir trouver un terrain d’entente au lieu d’avoir ces genres de propos qui peuvent envenimer a situation", a poursuivi le président de la Coalition des Forces démocratiques pour le Changement (CFDC).

"On peut aimer ou ne pas aimer les syndicats, (surtout) les syndicalistes révolutionnaires comme Bassolma Bazié (secrétaire générale de Confédération générale des Travailleurs du Burkina, CGT-B), mais je ne pense pas qu’on puisse dire qu’ils sont de mèches avec e régime déchu", selon Zéphirin Diabré, invitant "vraiment nos autorités à la sérénité".

Quant à la CODER, coalition de partis politiques de l’opposition proches de l’ex-chef d’Etat Blaise Compaoré, contraint à la démission fin octobre 2014, elle estime qu’"il faut que le gouvernement apporte une réponse aux besoins des populations burkinabè".

Le Premier ministre Paul Kaba Thiéba "est dans son rôle de demander une trêve sociale mais maintenant il lui appartient d’apporter des garanties et d’apporter les éléments de réponse aux préoccupations des travailleurs, à partir de là, la trêve elle-même se fera", a dit le président de la Coalition pour la Démocratie et la Réconciliation (CODER) Me Gilbert Ouédraogo.

Samedi, le chef du gouvernement burkinabè a demandé à l’Unité d’action syndicale (UAS) de "marquer une trêve sociale" en vue de "préserver la paix sociale", mise à rude épreuve par de multiples revendications.

BBO
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